Avec l’âge, tous nos organes vieillissent, et les cellules de notre oreille interne n’y échappent pas. C’est un processus complètement normal qui concerne tout le monde, bien que certaines personnes soient affectées plus tôt et plus rapidement que d’autres.
Un processus graduel et normal
La perte d’audition liée à l’âge la plus communément observée, la presbyacousie, se caractérise par un développement lent et graduel. D’abord, les sons aigus sont moins bien perçus, ce qui provoque de la confusion dans la compréhension des mots et des consonnes. Cela dit, les sons graves sont, eux, souvent mieux audibles.
Au Canada, le taux de perte auditive moyenne augmente avec l’âge «allant d’au plus 10% chez les personnes de moins de 50 ans à 65% chez les 70 à 79 ans». Ces données montrent bien l’augmentation graduelle de la presbyacousie.
Il est ainsi tout à fait normal d’être touché par la surdité après un certain âge, bien que d’autres éléments entrent en jeu quand il s’agit de la diagnostiquer. En effet, l’hérédité, l’état de santé et l’exposition fréquente à du bruit peuvent accélérer le vieillissement du système auditif et ses effets, pour ne nommer que quelques causes.
Malgré l’importance de l’audition au quotidien et le grand nombre de personnes touchées par la perte auditive, celle-ci est souvent insuffisamment reconnue et peu traitée. Non diagnostiquée, la surdité liée à l’âge peut mener à de l’isolement social, à une réduction de notre mobilité et à un sentiment d’insécurité, bref, à une détérioration de notre qualité de vie.
Aucune raison de paniquer: il suffit de développer les bons réflexes afin de reconnaître la presbyacousie et de bien vivre malgré nos problèmes auditifs.
Les bons réflexes
D’abord et avant tout, on reste à l’écoute de notre corps et on fait preuve de vigilance face aux changements dans notre audition. Si on a de plus en plus de difficulté à suivre une conversation sans faire répéter notre interlocuteur ou si on se surprend à augmenter de plus en plus le volume de notre téléviseur, il serait sage de consulter un professionnel de l’audition. Celui-ci saura poser un diagnostic et proposer différentes solutions en fonction du type et du degré de surdité diagnostiqués.
On devrait également en parler avec notre entourage. Cela peut sembler malaisant pour certaines personnes, mais il suffit de nous rappeler qu’il s’agit d’un phénomène normal pour surmonter notre gêne.
Que ce soit en abordant la question au sein de notre famille, de notre groupe d’amis ou encore en le mentionnant aux employés d’un restaurant, par exemple, mentionner notre trouble de l’audition permet d’éviter des malentendus ou des situations délicates. On pourra en outre compter sur l’attitude compréhensive de nos interlocuteurs.
Des solutions pour bien vieillir
Chaque cas de surdité est unique, et seul un examen de l’audition peut nous amener à choisir les solutions appropriées à notre condition. Il est recommandé de ne pas tarder avant de consulter un professionnel, car les zones cognitives destinées à la transmission des sons ont tendance à s’atrophier quand elles ne sont pas stimulées pendant longtemps.
Qu’ils soient intra-auriculaires ou installés derrière l’oreille, les appareils sont aujourd’hui très faciles à porter, même pour les plus réticents. De plus, les avancées technologiques permettent de proposer des appareils plus ou moins ajustables adaptés aux différents environnements sonores et aux besoins de chacun afin de maximiser notre confort.
L’adaptation à ces nouveaux outils demande généralement quelques semaines, mais qu’on se rassure: on en ressent les bienfaits très vite. Redécouvrir son univers sonore en toute confiance en vaut assurément l’effort.
Info : www.lescentresmasliah.com
1 800 550-8554
Commentaires: