Réconciliation: cinq façons de faire les premiers pas

Réconciliation: cinq façons de faire les premiers pas

Par Jacqueline Simoneau

Crédit photo: iStockphoto.com

Profiter du hasard

Vous vous retrouvez au même resto ou à la même fête par hasard? Profitez de ce coup du sort pour faire les premiers pas. Par exemple, il suffit de lui demander de ses nouvelles, d’échanger quelques mots et de lui faire part de votre désir de la revoir… la semaine suivante, peut-être… Vous saurez alors si la glace est brisée. 

Passer par un tiers

Vous n’osez pas prendre les choses en main? Un tiers pourrait peut-être tâter le terrain pour vous. En cas de conflit de famille, une brouille avec une soeur, par exemple, un membre de la fratrie peut sans doute servir d’intermédiaire, et faire savoir à cette soeur que vous aimeriez la revoir. Évitez toutefois de lui faire une mauvaise surprise, comme accepter d’aller à un souper où vous savez qu’elle sera présente sans qu’elle en soit avisée au préalable. 

Offrir une petite douceur

Postez-lui un cadeau qui lui paraîtra significatif. Par exemple, ses fleurs favorites ou un objet pour sa collection. Ajoutez simplement un petit mot gentil. C’est là une belle façon de lui faire comprendre que vous regrettez ce qui s’est passé et que vous avez envie de reprendre la relation. À l’autre de faire la démarche suivante. 

Réconciliation: l’inviter à prendre un café

Lancez l’invitation par l’envoi d’un courriel ou carrément par téléphone. S’il s’agit d’une personne que vous croisez souvent, une collègue de bureau par exemple, vous pouvez même le faire de vive voix. La balle est alors dans son camp. Mais quel que soit le mode d’invitation, soyez prêt à assumer un refus de la part de l’autre. Pour qu’il y ait réconciliation, il faut en effet que ce désir soit partagé. Il se peut que l’autre ne soit tout simplement pas encore prêt à passer l’éponge. Acceptez sa décision et laissez le temps faire son oeuvre. 

Elle accepte? Super. Mais n’allez pas tout gâcher en déclarant dès les premiers instants que vous lui pardonnez ce froid entre vous, froid dont vous êtes l’unique responsable… Le but n’est pas de désigner un coupable, ni de jouer à la victime. Chacun a sans doute ses torts. Donc, il vaut mieux éviter de prime abord de faire référence au différend, pour profiter plutôt de la présence de l’autre et du plaisir des retrouvailles. Peu à peu, vous vous informerez de sa santé, de ses enfants, etc., et peut-être pourrez-vous reprendre tranquillement la relation. 

Discuter de l’événement à la base de la brouille, si l’occasion se présente? Oui, mais sans porter de jugement. Une pointe d’humour, pour évoquer par exemple votre fichu caractère à tous les deux, peut aider à désamorcer la tension et servir de préambule. Et ne faites pas tout un plat de cette histoire. C’est maintenant chose du passé. Misez plutôt sur l’avenir. 

Réconciliation: écrire une lettre

Si vous avez de la difficulté à vous exprimer verbalement ou si vous vous sentez trop émotif, la rédaction d’une lettre est la solution idéale. Ainsi, vous aurez du temps pour penser à ce que vous voulez dire et pour trouver les bons mots. La lettre n’a pas besoin d’être longue. Elle peut simplement témoigner de votre désir de revoir l’autre, de vous réconcilier et de repartir sur de nouvelles bases. Rappelez-lui également combien elle est importante pour vous et combien elle vous manque. Seule consigne: être authentique. 

En revanche, évitez dans cette lettre de revenir sur l’objet du litige. Attendez de rencontrer la personne pour aborder l’incident en cause, si nécessaire, mais toujours en évitant les jugements et les reproches. 

N’essayez pas non plus d’imposer votre façon de voir le problème. Vous risqueriez d’éliminer vos chances de réconciliation. Parlez au «je» et soyez à l’écoute. Acceptez votre part de responsabilité. L’important n’est pas de trouver un fautif, mais de renouer des liens. 

Bonne réconciliation!

Merci à la psychologue Josée Jacques pour sa collaboration. 

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