S’enrichir avec les meilleurs gestionnaires de portefeuille

S’enrichir avec les meilleurs gestionnaires de portefeuille

Par Dominique Lamy

Crédit photo: iStock

L’ouvrage Les maîtres de la Bourse au Québec met en lumière 12 des meilleurs gestionnaires de portefeuille. Questions- réponses avec l’auteur, André Gosselin.

Quel serait le critère le plus important à considérer pour choisir un portefeuilliste?

Tout dépend du montant dont vous disposez. Certains fonds communs de placement traditionnels gérés par des gestionnaires présentés dans ce livre n’exigent qu’un dépôt initial de 500$. En revanche, investir en gestion privée, dite discrétionnaire, nécessite souvent un investissement initial de quelques centaines de milliers de dollars.

Ensuite, êtes-vous davantage attiré par le style valeur ou le style croissance ? Il y a une part de chance et de hasard dans la gestion de portefeuille : certains cycles économiques vont favoriser les gestionnaires du premier type, tandis que d’autres cycles vont plutôt favoriser les gestionnaires du second.

Dans le livre Lettre ouverte aux investisseurs irresponsables, publié en 2021, vous expliquiez que l’investissement autonome n’est pas la voie la plus facile à adopter pour battre le rendement du marché. En êtes-vous toujours convaincu?

On ne compte plus les rapports de recherche en finance publiés partout dans le monde qui démontrent que les investis- seurs autonomes obtiennent des rendements catastrophiques par rapport à ce que la Bourse offre en général à long terme.

Bien que ce nouveau livre soit un plaidoyer pour la gestion active effectuée par ces maîtres, la gestion passive – investir dans un fonds indiciel qui réplique un indice de référence – a aussi beaucoup de mérite, comme mentionné dans mon ouvrage précédent. L’investisseur autonome peut donc trou- ver avantage à détenir une partie de son actif dans des fonds indiciels et une autre en gestion privée.

À part s’enrichir, quel est l’un des plus grands avantages de faire affaire avec un gestionnaire chevronné?

L’investisseur n’a souvent aucune idée de celui ou celle qui gère son argent à la Bourse. Il ne connaît que le nom du conseiller, du courtier ou de son institution financière. À l’inverse, confier une partie de nos actifs à un gestionnaire de portefeuille nous assure de pouvoir mettre un visage sur celui-ci. L’anonymat de la gestion indicielle ne convient pas à tout le monde. On perd quelque chose d’essentiel, d’hu- main, à dépersonnaliser le monde du placement, avec des véhicules d’investissement indiciels qui portent des noms peu invitants.

Pour en savoir plus: Les maîtres de la Bourse au Québec, d’André Gosselin, Saint-Jean Éditeur, 284 p., 32,95$.

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