Donner un héritage de son vivant

Donner un héritage de son vivant

Par Bel Âge

Crédit photo: iStock

Le don du vivant d’un parent gagne en popularité, car il permet de soutenir ses enfants au début de leur vie active, alors qu’ils subissent une pression budgétaire et qu’ils en ont le plus besoin. Comment? En payant leurs études ou en remboursant leurs dettes universitaires, en leur permettant d’acheter une première maison ou en les aidant financièrement lorsqu’ils deviennent eux-mêmes parents. On peut également signer une donation devant notaire afin de protéger son enfant en cas de séparation. Advenant un litige, ce document servira de preuve. De plus, l’acte notarié original sera conservé dans les voûtes du notaire.

Certaines personnes vont vendre des valeurs mobilières – comme des obligations ou des actions – pour donner le montant encaissé à leurs enfants ou petits-enfants. Il faudra alors vérifier où se trouvent les titres de propriété et s’il y a du gain en capital accumulé. Mieux vaut éviter de retirer des sommes du REER, car le retrait sera imposable.

Il est plutôt conseillé de transférer au décès, sans impact fiscal, le REER au conjoint survivant. En ce qui concerne le CELI, les retraits sont non imposables. Dans le cas d’un compte non enregistré, on s’abstient autant que possible de liquider des actifs qui ont pris beaucoup de valeur, car il y aura des impôts à débourser.

 

Cette capsule est présentée par Les Résidences Soleil - Famille Savoie.

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