Choisir un appareil d’exercice

Choisir un appareil d’exercice

Par Isabelle Bergeron

Crédit photo: iStockphoto.com

Parmi les appareils d’entraînement offerts sur le marché, le tapis roulant et le vélo stationnaire sont les plus populaires, ayant fait leurs preuves depuis longtemps.

Nos critères de choix

Comment déterminer quel type d’appareil répondra le mieux à nos besoins? Disons d’emblée que, côté dépense énergétique, tous ces appareils sont équivalents. L’important est donc d’opter pour celui qui nous donnera envie de nous en servir semaine après semaine. Pour cela, on peut choisir celui qui ressemble à notre activité sportive préférée (un tapis roulant si on aime la marche, par exemple).

Autre critère d’importance: nos limites physiques. Si on est blessé au genou, on évitera le tapis roulant, dont l’utilisation implique un impact. On songe à acheter un vélo, mais on a des problèmes de dos? Un vélo horizontal sera sans doute la meilleure option. En cas de doute, on pose la question à notre médecin.

Finalement, on détermine le budget qu’on veut consacrer à cet appareil et on tient compte de l’espace dont on dispose pour l’installer.

Où magasiner?

On a plus de chances de trouver des appareils de qualité et d’obtenir des conseils avisés dans les magasins spécialisés en équipement d’entraînement. Sur place, il est important de prendre le temps d’essayer l’appareil pendant au moins 10 ou 15 minutes avant de l’acheter, question de voir si on se sent confortable et si l’entraînement qu’il offre nous convient.

À surveiller pour tous les appareils

  • Les dimensions de l’appareil.
  • Le poids maximal qu’il peut supporter.
  • L’épaisseur du métal utilisé pour sa fabrication: plus il est épais, plus l’appareil sera robuste et stable. Des joints soudés (et non vissés) en augmentent également la robustesse.
  • Le niveau sonore de l’appareil. On fait un essai à vitesse maximale pour l’évaluer.
  • Les programmes d’entraînement. Plusieurs appareils proposent des séances d’entraînement préprogrammées, qui varient l’intensité de notre effort automatiquement pendant notre période d’exercice. Certains offrent aussi la possibilité de programmer nous-même nos séances.
  • La console. Elle doit être résistante (les boutons en silicone sont plus robustes que ceux en plastique) et les renseignements qui y apparaissent doivent être lisibles. Les appareils affichent diverses données, comme la vitesse et la distance parcourue; à nous d’évaluer celles qui nous sont utiles. Plusieurs modèles indiquent également le nombre de calories brûlées; une information qui, pour être valable, nécessite que l’appareil tienne compte de notre poids.
  • La compatibilité avec une ceinture captant la fréquence cardiaque. Plusieurs appareils possèdent un dispositif, souvent situé sur les rampes, pouvant recueillir cette information, mais ce genre de système est moins précis qu’une ceinture.
  • La disponibilité des pièces de rechange. Pourra-t-on en trouver facilement, au besoin? On s’informe auprès du fabricant.

Le tapis roulant

Le tapis roulant

Il a l’avantage d’offrir une variété d’entraînements. On peut marcher ou courir à différentes vitesses et augmenter la difficulté de l’exercice en inclinant la plateforme.

À surveiller:

  • Ses dimensions. Il prend plus de place que le vélo stationnaire. Il faudra prévoir un espace d’environ 2 m x 1 m pour l’installer.
  • La surface du tapis. Elle doit être d’au moins 45 cm x 135 cm si on veut pouvoir marcher et courir avec aisance et en toute sécurité.
  • L’inclinaison de la plateforme. On peut l’accentuer sur la plupart des modèles, ce qui permet d’intensifier l’entraînement à mesure qu’on progresse. La pente maximale varie de 10 à 15 degrés, selon les modèles. On choisit selon nos capacités, mais une pente de 10 degrés offre déjà un bon entraînement.
  • La vitesse de l’appareil. Si on veut faire de la course, on choisit un tapis pouvant atteindre au moins 16 km/h. De même, on s’assure que le moteur offre au moins deux forces continues (2 HP) de façon à pouvoir fournir une puissance maximale constante.
  • Le système de ventilation du moteur. Cet élément empêche le moteur de surchauffer, ce qui peut arriver même si on n’utilise notre appareil que 30 minutes par jour.
  • Les extras. Certains modèles se replient, ce qui est commode pour le rangement. Toutefois, ils sont plutôt lourds et, donc, difficilement transportables.

À l’essai, on s’assure:

  • que les rampes sont solides et faciles à atteindre lorsqu’on est en mouvement;
  • qu’il n’y a pas de délai lors de la mise en marche et de l’arrêt de l’appareil;
  • que le tapis est antidérapant;
  • que les boutons de réglage de la console sont faciles à atteindre lorsqu’on est en mouvement.

Le prix: pour un tapis roulant de qualité, il varie de 1500$ à 3000$.

Le vélo stationnaire

Le vélo stationnaire

Parfait pour les adeptes de vélo et pour ceux qui ont les articulations fragiles puisqu’il s’agit d’un exercice ayant peu d’impact sur celles-ci.

À surveiller:

  • Le type de vélo. Outre le vélo classique, il existe des vélos d’exercice horizontaux, munis d’un dossier, que plusieurs trouveront plus confortables. Si on souffre de maux dans le haut du dos, au cou ou aux jambes, ce type de bicyclette est idéal.
  • La tige de selle. Si on mesure 1,80 m (5 pi 11 po) ou plus, on s’assure que la tige est suffisamment longue pour mettre la selle à la bonne hauteur et qu’il y a assez d’espace entre le guidon et les jambes pour pédaler aisément. Sur un vélo horizontal, l’ajustement se fait en avançant ou en reculant le siège.
  • Les pédales. Elles devraient être munies de cale-pieds.
  • Le guidon. En règle générale, les guidons en forme de cornes offrent un meilleur confort que ceux qui sont droits.
  • Les extras. Certains vélos sont équipés d’un guidon ajustable. C’est une caractéristique à rechercher, à moins d’être bien à l’aise avec la position du guidon et… d’être le seul utilisateur de l’appareil.

À l’essai, on s’assure que:

  • le vélo est stable (en pédalant rapidement);
  • les degrés de résistance nous conviennent (si on souhaite se dépasser et augmenter nos capacités musculaires, l’appareil doit pouvoir offrir assez de résistance pour nous le permettre);
  • le bouton de réglage de la résistance est accessible et facile à manipuler;
  • la selle est confortable (pour le vérifier, on pédale pendant au moins 10 minutes);
  • le roulement se fait en douceur. Si le système de résistance est à courroie ou à frein, et non magnétique ou électromagnétique, les changements de résistance ou de vitesse risquent de provoquer des à-coups et d’être bruyants.

Le prix: il varie de 250$ à…2000$ et plus! On trouvera un vélo de qualité à partir de 500$. Pour un vélo horizontal de qualité équivalente, il faut ajouter de 200$ à 300$.

Mise à jour: août 2008

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