Charlot dans toutes ses productions
Bien sûr, il y aura toujours les indémodables, les intemporels qui se sont imposés avant même les premiers balbutiements du cinéma parlant grâce à leur style unique. Charlie Chaplin aurait plus de 100 ans. Pourtant, la silhouette de Charlot est reconnue dans le monde entier, toutes civilisations confondues. Charlot vagabond (1915), Charlot policeman (1917), l’impayable Le Cirque (1928) pourraient constituer de sérieux concurrents d’un soir à tous les iPod, iPad et autres tablettes… À regarder sans modération.
Ciel, mon rabbin!
Parmi les génies comiques du grand écran, Louis de Funès occupe sans conteste une place de choix. On ne compte plus les rôles qu’il a tenus, mais c’est peut-être en pseudorabbin qu’il a été le plus poilant. La situation d’erreur sur la personne a souvent été utilisée, mais dans Les Aventures de Rabbi Jacob, elle atteint des sommets de drôlerie. Lorsque l’homme d’affaires Victor Pivert se retrouve, à la suite de quiproquos tous plus rocambolesques et loufoques les uns que les autres, affublé du costume, du chapeau et de la barbe qui vont de pair, il n’a plus le choix : il doit jouer le jeu. Pour être crédible, car il y va de sa vie, il doit parler yiddish – langue à laquelle il ne comprend rien – et, au sens propre, entrer dans la danse… À voir pour souligner les 50 ans de cette pitrerie.
Les Aventures de Rabbi Jacob, réalisé par Gérard Oury (1973).
À malin, malin et demi
Voilà une histoire dont les prémisses restent on ne peut plus d’actualité. Le village de pêcheurs Sainte-Marie-la- Mauderne pourrait aussi bien s’appeler Sainte-Marie-sur-Mesure, tant les résidants, sous la conduite du futé Germain, vont s’évertuer à transformer leur patelin qui part à la dérive en un véritable Eldorado. Tout, mais absolument tout, devra être fait dans le but de séduire et surtout de garder le jeune médecin qu’on vient de leur attribuer temporairement. Car: pas de docteur, pas d’usine pour relancer le village. Les prestations sociales, c’est bien beau, mais on a quand même sa fierté. Après tout, le ridicule assumé n’a jamais tué personne. Et, quelque part, l’amour guette…
La Grande Séduction, réalisé par Jean-François Pouliot (2003).
Rencontre d’étranges types
Si on les connaissait vraiment, on ne souhaiterait pas héberger Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouille: de bien drôles de sires. Mais nous ne courons aucun risque, si ce n’est celui de nous «tordre les côtes» en suivant les aventures de nos deux visiteurs propulsés de l’an de grâce 1123 à 1992, par l’effet d’une potion magique mal dosée! En près de 900 ans, bien des choses ont changé, à commencer par les soins d’hygiène… Les deux acolytes n’en reviennent pas, et leurs hôtes, snobs parmi les snobs, moins encore. Et nous de nous bidonner en entendant leur langage fleuri…
Les Visiteurs I, réalisé par Jean-Marie Poiré (1993).
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