Cancer colorectal: l’importance de prévenir

Cancer colorectal: l’importance de prévenir

Par Sandrine Champigny

Crédit photo: humberto chavez via Unsplash

Le mois de mars est l’occasion de sensibiliser la population au cancer colorectal. Une opportunité, pour les experts, de marteler une fois de plus l’importance de la prévention.

Le cancer du côlon est la seconde cause de décès par cancer et sa réputation de «tueur silencieux» en fait une maladie sournoise, mais heureusement, prévisible. «Il y a beaucoup de manques de connaissances sur la fréquence du cancer du côlon et sur l’impact d’un programme de dépistage. On peut faire un test facile à la maison et ce test lorsqu’il est positif, dans près de 40 % des cas, ce sont des gens qui vont avoir seulement des lésions précancéreuses, qui vont pouvoir être enlevées par la coloscopie, une intervention sans anesthésie générale et sans convalescence. C’est un des rares cancers qu’on peut éviter», rappelle la présidente de l’Association des gastro-entérologues du Québec (AGEQ), Dre Mélanie Bélanger. 

Ce test facile dont il est question est le test RSOSi, qu’on peut obtenir gratuitement et facilement auprès de notre médecin ou de notre CLSC. «C’est un bâtonnet Qtip avec lequel on doit toucher les selles et qui va permettre de détecter du sang microscopique, explique la spécialiste. D’expérience, c’est bien fait, on ne se tache pas, on ne se salit pas. Une fois que c’est mis dans le contenant, ça ne va pas couler dans notre sacoche!» Une fois le test fait, on le ramène à notre CLSC pour analyse et on attend les résultats. Un geste simple, qu’on devrait poser dès 50 ans, selon les données scientifiques. 

«Ça prend la mobilisation pour aller voir son médecin la première fois, lui faire la demande pour le test. Et lui va se mettre un rappel de nous contacter dans deux ans. Il faut s’engager une première fois, après on est pris en charge», rappelle la médecin, qui milite pour l’implantation d’un réel programme de dépistage gouvernemental, comme avec le cancer du sein, à partir de 50 ans. Alors, on passe le test? 

Info: detrononslecancer.ca.

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