Manger local en hiver, c’est possible!

Manger local en hiver, c’est possible!

Par Isabelle Huot docteure en nutrition

Crédit photo: iStock

Les légumes sont si importants pour la santé globale. Et, plus que jamais, on souhaite les acheter localement pour encourager les producteurs d’ici. Mais, en hiver, à quelles variétés de légumes cultivés sur nos terres avons-nous accès?

Légumes-racines

Grâce à leur teneur élevée en glucides, les betteraves, les carottes, les navets, les panais et les pommes de terre nous assurent de faire le plein d’énergie pour braver le froid. De plus, ces légumes sont économiques et polyvalents en cuisine. La majorité d’entre eux sont appréciés en purée, dans un mijoté, mais aussi cuits au four sur une plaque. Aromatisés de sirop d’érable, ils sont délectables!

On mise aussi sur le chou, qui gagne en popularité récemment. En effet, qui n’aime pas la salade de chou en accompagnement du poulet rôti? Sa teneur en vitamine C en fait aussi un légume parfait pour la saison hivernale. Quant aux oignons, riches en composantes soufrées, ils contribuent à optimiser notre système de défense naturelle.

Courges

Récoltées en septembre, elles se conservent plusieurs mois. Il en existe une variété impressionnante: musquée, poivrée, spaghetti, délicata, etc. Celles-ci sont riches en vitamine A, reconnue pour contribuer au système immunitaire. On a réellement avantage à les intégrer dans nos menus d’hiver.

Légumes de serre

Laitues hydroponiques, tomates, poivrons, pousses et concombres s’épanouissent toute l’année dans nos serres québécoises. Leur accessibilité nous permet de varier davantage nos assiettes hivernales.

On surveille le calendrier des arrivages sur le site web mangezquebec.com pour savoir quels produits alimentaires sont offerts dans les marchés selon le mois de l’année.

Manger local = manger québécois?

Le locavorisme est un mouvement écologique qui consiste à privilégier toutes denrées alimentaires produites dans un rayon de 160 km de son domicile. Ce ne sont donc pas tous les aliments du Québec qui entrent dans le panier du locavore. Est-ce que cette pratique est aussi simple à mettre en application quand on vit au centre de la province, par exemple, plutôt qu’à Montréal? Pour les légumes-racines, oui, car ceux-ci sont produits partout, dans toutes les régions du Québec. Mais pour les légumes cultivés en serre, hélas, ce mode de production n’est pas présent partout dans la province… Quoi qu’il en soit, il sera toujours préférable de manger des produits québécois plutôt qu’importés.

Bons pour le cœur

Les études scientifiques démontrent que les personnes qui consomment beaucoup de végétaux ont moins de risque de souffrir de maladies cardiovasculaires. En ce mois du cœur, on se fait un point d’honneur d’ingérer 7 à 10 portions quotidiennes de fruits et légumes.

Pour trouver d’autres conseils nutritionnels et des recettes à base de légumes d’hiver: isabellehuot.com

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