Le bok choy, pour se protéger du cancer

Le bok choy, pour se protéger du cancer

Par Isabelle Huot docteure en nutrition

Le bok choy est un légume trop peu utilisé par les Québécois. Il fait partie de la famille des crucifères, comme le chou et le brocoli. Aliment de base de la cuisine asiatique, il gagne à être connu. D’abord introduit aux États-Unis vers le XIXe siècle, il est de plus en plus offert dans nos fruiteries et nos supermarchés. Les chefs apprécient tout particulièrement sa version miniature, le bébé bok choy ou le toy choy. D’une apparence qui peut rappeler à la fois celle du céleri et celle de la bette à carde, il a des tiges blanchâtres et des feuilles vertes. D’une texture croquante, ce légume présente une saveur douce.


Valeur nutritive

Riche en composés antioxydants, le bok choy est l’un des légumes les plus riches en calcium, en plus d’être une excellente source de vitamines A et K. Il contient aussi une quantité considérable de vitamine C, de vitamines du groupe B, de potassium et de fer.

1/2 tasse (125 ml) de bok choy cru contient 5 calories, 0,55 g de protéines, 0,81 g de glucides, 0,07 g de lipides et 0,4 g de fibres.

Comment le cuisiner

Le bok choy se mange cru ou cuit. Les tiges comme les feuilles sont délicieuses. Il suffit de couper légèrement la base du bok choy puis de le laver avant de le cuisiner. Cru, il est parfait en salade et aussi en légume d’accompagnement. Si on le cuit, on ajoute les feuilles en dernier afin qu’elles conservent leur texture croquante. Quelques minutes de cuisson suffisent. Tout comme dans le cas des autres choux, on peut le braiser ou le griller. Les feuilles de bok choy agrémentent parfaitement les soupes. Si l’on souhaite l’intégrer dans un sauté de poulet ou de tofu, par exemple, on peut alors privilégier les tiges. Sauté avec de l’ail, du gingembre et des graines de sésame, le bok choy nous plonge en plein cœur des saveurs des pays d’Asie.

Mise à jour: août 2012

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