Cette technologie qui soulève des craintes chez le consommateur est déjà permise depuis très longtemps pour les pommes de terre, les oignons, les épices, le blé et les farines. L’irradiation diminue le degré de contamination microbienne, ce qui prolonge la durée de conservation du produit. Ce processus freine aussi l’infestation par les insectes et ralentit le mûrissement.
Dans le bœuf haché, c’est la bactérie E. coli qui est ciblée, car cette dernière provoque chaque année des décès. Une fois la viande irradiée, la bactérie se retrouve détruite, réduisant les toxi-infections alimentaires. La valeur nutritive du produit final n’est que très peu affectée par ce traitement; les experts s’entendent donc pour valoriser l’irradiation dans un contexte de santé publique. Mieux vaudrait toutefois limiter les doses d’irradiation pour éviter l’exposition répétée à des composantes générées par le rayonnement. Chaque consommateur aura d’ailleurs le choix, car un symbole Radura sera obligatoirement apposé sur tout bœuf irradié.
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