10 trucs pour survivre au gym

10 trucs pour survivre au gym

Par Anne-Marie Tremblay

Crédit photo: iStock

Vous vous êtes inscrit dans un centre de conditionnement physique au début de l'année, mais vos bonnes résolutions se sont déjà envolées? Conseils de pros pour garder le cap durant toute l’année.

S’entraîner pour les bonnes raisons

Trop souvent, on associe entraînement et perte de poids. Or, c’est loin d’être aussi simple. « Pour perdre une livre, il faut être en déficit de 3500 calories. Et pour en brûler autant, il faut courir un marathon », rappelle Jimmy Sévigny, conférencier, entraîneur et consultant en saines habitudes de vie. Pour éviter de se décourager, il faut donc bouger pour les bonnes raisons, dit-il. « En plus de nous aider à se sentir mieux psychologiquement, l’activité physique est une bonne façon d’investir dans notre “REER santé”. » Si on se rappelle que l’important, c’est d’être actif, ça permet de relâcher la pression et de rechercher le plaisir plutôt que la performance. 

Être bienveillant envers soi-même

«C’est important de se rappeler que, chaque fois qu’on bouge, même si c’est seulement pour marcher quelques minutes, c’est bon. Tout compte », estime Josée Lavigueur, conférencière, animatrice et fondatrice de la plateforme web Ma Zone Fit. Plutôt que de se taper sur la tête parce qu’on n’a pas performé autant qu’on le voulait, on devrait se féliciter chaque fois qu’on a été actif. Après avoir bougé, dans la salle de sport ou ailleurs, on prend aussi le temps d’observer les bienfaits ressentis, conseille Josée. Ça permet d’ancrer ces effets positifs dans notre cerveau.» 

Se fixer des objectifs réalistes

«Plusieurs personnes pensent qu’il faut s’entraîner cinq fois par semaine et manger de la salade pour être en forme », mentionne Jimmy Sévigny. Pas étonnant qu’après quelques semaines de ce régime, elles jettent la serviette. « Les gens se fixent des objectifs comme s’entraîner une heure et demie trois fois par semaine. Et dès qu’ils dérogent à ce plan, ils se sentent coupables et, progressivement, ils laissent tomber, comme s’ils se démotivaient eux-mêmes», explique Karine Larose, kinésiologue, autrice et directrice du marketing et des communications chez Nautilus Plus.  

S’engager, c’est gagnant!

«On ne se demande pas si on devrait se brosser les dents. Ça devrait être la même chose avec l’activité physique », soutient Karine Larose. On réserve donc des moments pour le sport dans notre agenda et on s’engage à y aller, sans se poser de questions. « En plus, on ne regrette jamais d’avoir bougé», ajoute-t-elle. Et si on manque vraiment d’énergie, on peut toujours écourter la séance. « Après quelques minutes d’activité, le cerveau va générer des hormones du plaisir qui nous inciteront peut-être à continuer plus longtemps», ajoute Arianne Croteau, kinésiologue et directrice de l’entraînement chez Énergie Cardio. 

Embaucher un entraîneur privé

Se faire accompagner par un entraîneur professionnel permet d’établir des objectifs réalistes et d’obtenir un plan personnalisé en fonction de sa propre condition physique, affirme Karine Larose. C’est aussi un facteur clé dans la motivation, selon elle. «Même si on voit son entraîneur seulement tous les deux mois, ça fait une énorme différence sur le plan de l’assiduité. Ça crée des rendez-vous et ça donne envie d’investir des efforts entre deux rencontres.»  

Structurer les séances

Un entraîneur permet aussi de structurer les séances plutôt que d’errer dans la salle de sport. Pas les moyens d’en embaucher un? Les bannières d’entraînement offrent souvent des programmes gratuits pour guider la clientèle. Une bonne façon de garder le cap et de mesurer les progrès accomplis, souligne Arianne Croteau. «Quand on se demande si l’effort en vaut la peine, on peut revenir aux premières étapes de son programme et on verra à quel point elles sont maintenant devenues faciles!» 

Varier les plaisirs

Entre l’elliptique, le vélo stationnaire, le tapis roulant, la musculation et les cours en groupe, les gyms offrent de nombreuses possibilités. Il n’en tient qu’à nous de les explorer pour trouver ce qui nous donnera envie de bondir de notre fauteuil, croit Arianne Croteau. «Ça vaut la peine d’essayer et de persévérer, car ça prend souvent trois ou quatre essais avant de savoir si on aime vraiment une activité.»  

Considérer l’entraînement autrement

«Il faut arrêter de voir l’activité physique comme une obligation, mais plutôt la voir comme un loisir, une façon de prendre soin de soi», estime Arianne Croteau. Ainsi, plutôt que de concentrer tous ses entraînements pendant la semaine, elle suggère de se rendre au gym le week-end, alors que notre horaire est moins chargé. «On peut aussi terminer la séance en s’offrant un petit plaisir, comme utiliser le sauna du centre d’entraînement ou prendre un bain chaud en revenant à la maison.»  

S’entraîner en duo… ou en groupe

«On sait que les personnes qui viennent au gym en étant accompagnées ont plus de plaisir et sont plus assidues que celles qui se présentent seules, affirme Arianne Croteau. Ça crée une synergie, une bonne ambiance. Idéalement, on s’associe avec une personne qui s’entraîne déjà pour qu’elle nous tire vers le haut.» Même chose pour un cours en groupe : si on est attendu, on risque moins de se désister! 

S’activer en musique

Réserver l’écoute d’un livre audio uniquement à ses séances d’entraînement serait une bonne façon de conserver sa motivation, démontrent certaines études. Une méthode qui fonctionne tout aussi bien avec un balado. Autre idée : bouger au rythme de sa liste d’écoute préférée, puisque la musique aurait pour effet d’augmenter la tolérance à l’effort et d’en réduire les inconforts. 

Vidéos