Des trucs pour décrocher

Des trucs pour décrocher

Par Julie Stanton

Crédit photo: iStockphoto.com

Étienne Massé 31 ans. Notaire.

«Je ne bois pas, ne fume pas et n’ai jamais consommé de produits illicites, je le jure ! Ma petite folie, pour décrocher, ce sont les jeux de société, notamment ceux en provenance d’Allemagne. Par exemple, THURN AND TAXIS, inspiré de l’histoire de la Poste là-bas, au XVIe siècle, est parmi mes préférés. Environ tous les quinze jours, je rejoins des amis pour jouer à ce genre de jeu. Cette passion est l’un de mes jardins plus ou moins secrets! Une promenade avec ma conjointe et notre chien est également toujours agréable.»

Cyril Tremblay, 65 ans. Coiffeur et artiste peintre.

«Je travaille au centre-ville de Québec, mais réside à Saint-Apollinaire. Dès que j’arrive sur le pont en direction de la rive sud, je commence à décrocher! Je me libère l’esprit en rénovant ma maison ancestrale et en cuisinant. Mais ma véritable passion, c’est la peinture où je me suis spécialisé en aquarelle et acrylique. Rien ne me captive autant que de préparer une exposition ou de créer des tableaux en vue d’un symposium. Mes ciseaux de coiffeur sont alors pas mal loin!»

Joanne Sainte-Marie, 59 ans. Infirmière.

«Je me suis remise dernièrement au tricot et c’est la détente totale. Ces jours-ci, je tricote une paire de chaussettes pour mon jules. Pendant que je fais aller mes aiguilles, je ne pense pas à grand-chose, sauf à ne pas laisser tomber de mailles!»

Pierre De Billy, 55 ans. Conseiller en communication.

«J’ai quelques recettes maison pour décrocher. L’une des plus efficaces est d’aller dans un Spa. Prendre un sauna bien chaud, se plonger dans l’eau froide puis relaxer au son de la cascade en sommeillant sur une chaise longue ou en parcourant un bon livre, c’est souverain contre le stress. Autre truc tout simple: une journée de ski de fond, de raquette ou de marche en montagne avec un lunch soutenant et un thermos de thé sucré. En une demi-heure, on a l’intérieur poli à neuf.»

Stéphanie Hétu, 38 ans. Stratège marketing.

«Pour moi, c’est simple: m’oxygéner le cerveau en allant marcher au bord du fleuve, relaxer dans un bon bain chaud, essayer une nouvelle recette et m’occuper de ma fille chérie.»

Trucs pour décrocher (suite)

Jean-François, 36 ans. Programmeur.

«J’aime bien cuisiner ou faire des rénovations. Ce sont des activités dans lesquelles on doit suivre des étapes précises pour réussir, alors toute mon attention est détournée du travail. De plus, j’aime beaucoup jouer à des jeux vidéo car, là aussi, je dois me concentrer sur des tâches différentes à accomplir et, en plus, j’entre dans un monde fictionnel où l’immersion est très grande.»

Geneviève Gamache, 41 ans. Directrice de garderie.

«Je suis souvent super débordée tant par mon travail que par mon rôle d’épouse et de mère dans une famille recomposée de cinq adolescentes. La meilleure façon de savourer un temps d’arrêt, c’est de retourner à la Source et de converser avec Celui qui connaît tous mes secrets. Je suis profondément croyante et Dieu est au coeur de ma vie. Quelques moments en sa présence suffisent à m’aider pour continuer la journée. Wow! Je me sens réconfortée. Toute légère.»

Fernande Gamache, 84 ans. Autrefois secrétaire.

«Pour me sortir de mon rôle d’infirmière maison auprès de mon homme que j’aime depuis 58 ans, et qui a de la difficulté à se déplacer, rien ne vaut une bonne partie de tennis!»

Hélène Laflèche, 58 ans. Coach en longévité.

«Travailleuse autonome, je peux décrocher selon mes humeurs. Alors, quand le cerveau fonctionne au ralenti, généralement en fin d’après-midi, je vais me balader en forêt avec mon caniche royal, Petoche. J’ai la chance de vivre dans un petit coin de paradis vert, en Estrie. J’écoute le chant des oiseaux, et, selon les saisons, je cueille des champignons ou j’essaie d’identifier les pistes des animaux dans la neige. Mais, en tout temps, je m’accorde un moment de méditation en me branchant sur l’Univers. Je rentre complètement ressourcée.»

Robert Cusson, 77 ans. Informaticien.

«J’ai quitté le marché du travail il y a neuf ans. Depuis, pour sortir du train-train, j’ai élargi mes sources d’intérêt qui vont de la construction du site Web Les Cusson d’Amérique et la refonte du site de l’Association internationale francophone des aînés à divers cours universitaires du 3e âge, en passant par les activités sportives et les voyages. En 2008, j’ai fait le chemin de Compostelle. Une expérience, il va sans dire, loin d’un quotidien routinier!» 

Trucs pour décrocher (suite)

Anouck Pérusse-Barry, 34 ans. Agente de communication.

«J’arrive aisément à mettre en veilleuse toute préoccupation le temps d’une plongée littéraire. Un bon roman ou un recueil de nouvelles peuvent me ravir littéralement, au risque de louper mon arrêt de métro! Le décrochage ultime, c’est partir plusieurs jours en camping sauvage, en amoureux ou entre amis. Le farniente dans sa plus belle expression: calme et volupté, le luxe en moins. Pour moi, les tracas et les obligations ne sauraient franchir l’orée des bois.»

Hélène Asselin, 65 ans. Psychologue à la retraite.

«J’ai différentes façons de partir ailleurs. Une émission télévision triée sur le volet, un bon film. Si j’ai besoin de silence, ce sera la lecture. J’adore me plonger dans un polar! Par contre, dans les situations de stress, je préfère le silence total. Jardiner, par exemple, me procure un calme bienfaisant. Les plantes sont vivantes, mais pas bruyantes!»

Benoît Gagnon, 72 ans. Libraire.

«Je travaille encore à temps partiel dans une librairie de livres d’occasion. Bien sûr, je suis un grand lecteur mais, lorsque je veux vraiment décrocher, je joue au bridge. Ou, encore, au scrabble avec des partenaires virtuels. Même si ça reste dans le domaine des mots, j’aime la compétition intellectuelle.» 

Sophie Anctil, 40 ans. Rédactrice pigiste.

«Je suis des cours de yoga deux soirs par semaine. Ma vie ressemble souvent à un tourbillon entre les demandes des enfants, mes implications sociales et professionnelles. Entrer dans un lieu calme, me centrer sur ma respiration et délier mon corps, cela m’apaise. Au quotidien, pour réduire le stress, j’essaie de faire une chose à la fois, en restant attentive au moment présent et aux gens autour de moi. Mon truc, c’est de relativiser: il y aura toujours des tâches à accomplir, mais à quoi rime de courir si on ne prend pas le temps d’apprécier le trajet?»

Mon truc pour décrocher

Vous avez un truc infaillible pour décrocher du quotidien? Racontez-nous comment vous faites! Votre histoire nous intéresse!

Mise à jour: octobre 2013

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