Comment bien démarrer 2022

Comment bien démarrer 2022

Par Josée Jeffrey

Crédit photo: Photo by Clay Banks on Unsplash

Nous voilà déjà rendus à la fin de l’année 2021. Comme le temps passe vite! Ce n’est cependant pas pour autant une raison de négliger l’adoption de stratégies fiscales afin de mieux s’aligner en 2022 et au cours des années suivantes. Même si une bonne planification fiscale devrait être constante tout au long de l’année, il est encore temps de se rattraper avant les douze coups de minuit au 1er janvier. Le but ultime: payer le moins d’impôt possible.

 

Nos cotisations au REER.

Si on a atteint l’âge de 71 ans cette année et qu’on détient encore des droits de cotisation inutilisés à nos REER, il est bon de savoir que la date limite pour cotiser à notre REER est le 31 décembre 2021 et non le 1er mars 2022. Si on a cette possibilité, mieux vaut en profiter. On aura le choix de reporter notre cotisation sur une ou plusieurs années ultérieures. Toutefois, si notre conjoint est plus jeune que nous, on pourra toujours cotiser à son REER jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 71 ans. Il faut aussi se rappeler qu’on doit convertir nos REER en FERR avant le 31 décembre, faute de quoi tous nos REER seront imposables. On utilise l’âge de notre conjoint plus jeune pour déterminer les retraits minimums à effectuer.

 

Piger dans notre CELI.

Si on envisage de retirer des sommes de notre CELI dans les prochains mois pour un projet quelconque ou pour cotiser à notre REER, on gagne à le faire avant la fin de l’année sachant qu’un retrait en cours d’année génère de nouveaux droits de cotisation CELI au 1er janvier de l’année suivante.

 

Épurer nos placements.

On a réalisé des gains en capital importants en 2021? On pourra diminuer notre facture fiscale en cédant des titres désuets de nos portefeuilles (hors REER et CELI). La perte en capital déclenchée sur ces dispositions sera utilisée avant tout à l’encontre des gains en capital réalisés cette année avant de la reporter sur ceux réalisés au cours des trois années précédentes (donc, jusqu’en 2018). Ces pertes en capital peuvent aussi être reportées indéfiniment dans le futur.

 

Donner nos actions à des organismes de bienfaisance.

Le don d’actions ou d’autres valeurs mobilières à des organismes de bienfaisance permet un taux d’inclusion de zéro sur notre gain en capital en plus d’obtenir un reçu équivalent à la valeur marchande du titre donné.

 

Prêter à notre conjoint.

Avant la remontée des taux d’intérêt, mieux vaut profiter du taux prescrit en vigueur, du moins jusqu’au 31 décembre 2021, pour fractionner nos revenus de placements avec notre conjoint dont les revenus sont plus faibles.

 

Plusieurs dépenses déductibles doivent être payées le 31 décembre ou avant pour en tirer avantage dans nos prochaines déclarations de revenus: dons de bienfaisance, frais médicaux, frais comptables et juridiques, honoraires de gestion, cotisations aux REEE et REEI, etc.

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