3 conseils pour se lancer en affaires après 50 ans

3 conseils pour se lancer en affaires après 50 ans

Par Jessica Dostie

Crédit photo: iStock

On voit de plus en plus la retraite comme une occasion de réaliser nos rêves. Et si nos désirs prenaient la forme d’un projet d’affaires? Maryse Murray, la formatrice à l’origine du programme Mûr.e pour entreprendre, nous guide dans nos réflexions, elle qui cumule plus de 12 ans d’expérience en enseignement entrepreneurial.

1. Se connaître soi-même

D’abord, que veut-on accomplir? Quels sont nos objec- tifs? Dans quel domaine veut-on œuvrer? Voilà quelques-unes des questions auxquelles on doit répondre avant de se lancer. «C’est important de se préoccuper de notre bonheur, avance Maryse Murray. Si je me rends compte qu’un projet ne suscite pas la passion, je mets l’entrepreneur au défi. Au fil des rencontres, certains changent d’idée ou définissent davantage leur projet. L’essentiel, c’est de se sentir bien dans ce qu’on fait et de trouver un projet qui nous emballe et nous donne de petits papillons.» On détermine aussi le temps qu’on souhaite y investir: «Il faut absolument se demander si on veut avoir nos fins de semaine libres, par exemple.» Tout est possible, il suffit de bien cerner nos besoins et nos intérêts.

2. Évacuer les idées préconçues

Non, il n’y en a pas seulement pour les jeunes pousses en technologie. Et ce n’est pas vrai non plus qu’on ne peut plus se lancer en affaires passé un certain âge. «Au contraire, les “mûrs” ont une détermination hors du commun, affirme la coach entrepreneuriale. Ils ont cette espèce de drive et cette urgence de vivre qui fait qu’ils ne remettront pas à plus tard leur projet et feront tout pour le mener à bien.» De même, on ne se laisse pas décourager par la paperasse et on n’hésite pas à proposer des idées nouvelles. «Aujourd’hui, on ne fait plus de plans d’affaires de 50 pages. Les nouvelles méthodes préconisent des modèles beaucoup plus agiles, avec des plans qui tiennent sur une page.»

3. S’entourer de personnes positives

On entend déjà nos proches nous sermonner parce qu’ils trouvent qu’on a passé l’âge de devenir entrepreneur? On se confie plutôt à des personnes de bon conseil qui nous offriront des commentaires constructifs sans nous freiner dans notre élan entrepreneurial, recommande Mme Murray. «Je me souviens d’une de mes participantes, âgée de près de 80 ans, qui avait dû arrêter de parler à son frère pour cette raison.»

Un accompagnement personnalisé

On envisage s’engager autrement à la retraite? Il existe quelques formations qui peuvent nous aider à mettre de l’ordre dans nos idées entrepreneuriales, dont le programme Mûr.e pour entreprendre. En virtuel ou en personne, chaque cohorte d’au maximum 12 participants est encadrée pendant un an dans des séances individuelles et de groupe afin d’explorer les possibilités. C’est aussi l’occasion de se créer un réseau!

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