Réfléchir à l’avenir… maintenant

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Desjardins

PUBLIREPORTAGE

Crédit photo: iStock

PUBLIREPORTAGE – Même si on espère conserver ses capacités physiques et intellectuelles le plus longtemps possible, on doit tout de même s’assurer de parer à toute éventualité. Comme dit l’adage: vaut mieux prévenir que guérir!

Personne n’est à l’abri de voir ses capacités faiblir, que ce soit à cause d’une maladie, d’un accident ou d’un imprévu. Il existe des documents juridiques qui permettent d’obtenir un coup de main d’une personne de confiance au besoin, d’éviter que nos proches n’aient à faire des choix qui nous concernent si nous sommes soudainement incapables de le faire et, finalement, de s’assurer que nos volontés soient respectées.

 

La procuration: de l’aide pour gérer notre quotidien

Signer une procuration, c’est donner la permission à quelqu’un (le procureur ou mandataire) d’agir en notre nom, principalement pour l’administration de nos biens et de nos finances. On peut choisir de laisser cette personne s’occuper de toutes nos affaires ou bien de lui confier certaines tâches précises, comme payer nos factures ou signer un bail à notre place. Voilà donc un outil intéressant pour ceux qui ont besoin d’aide pour gérer leurs affaires, qui ont de la difficulté à se déplacer ou qui sont hospitalisés. Mieux vaut ne pas trop tarder pour agir en ce sens, car, pour signer ce document, il faut être considéré comme apte à le faire.

 

Le mandat de protection: en prévision d’une inaptitude

Que se passera-t-il si on n’est plus en mesure de prendre les décisions qui s’imposent pour la gestion de nos finances ou pour prendre soin de soi? Le mandat de protection (auparavant appelé «mandat en cas d’inaptitude») permet de désigner une ou plusieurs personnes qui prendront le relais si on perd certaines de nos capacités. Plus large qu’une procuration, le mandat de protection touche non seulement la gestion des avoirs de la personne, mais aussi son bien-être. À la différence de la procuration, le mandat de protection devient effectif seulement quand la personne est déclarée inapte et, pour entrer en vigueur, il doit être homologué par le tribunal.

 

Le testament: pour prévoir la suite

Rédiger un testament diminue les risques de conflits entre héritiers, tout en évitant les mauvaises surprises. En effet, sans testament, les avoirs de la personne décédée seront partagés selon les dispositions prévues au Code civil du Québec. Un exemple? Les conjoints de fait ne sont pas considérés comme des héritiers au sens de la loi. Même si on vit avec la même personne depuis 5, 10 ou 30 ans, notre partenaire ne touchera pas un sou si on ne le mentionne pas dans notre testament.

Le testament permet donc de désigner ses héritiers, mais aussi de déterminer la façon dont nos biens seront distribués. Ce document identifie également qui sera responsable de régler notre succession (le liquidateur). En outre, planifier sa succession permet d’établir une stratégie fiscale pour son patrimoine. En couchant ses dernières volontés sur papier, on s’assure qu’elles seront respectées.

 

D’importantes responsabilités

La procuration, le mandat de protection et le testament permettent d’éviter des complications pour nous-même et pour nos proches. Toutefois, ces documents doivent demeurer à jour et tenir compte de la réalité. D’où l’importance de réviser notre testament et notre mandat de protection dès qu’un changement majeur survient dans notre vie, comme une séparation ou l’achat d’une propriété. D’ailleurs, il n’y a pas de mal à réévaluer nos choix en matière de procuration et de procureur, car, avec le temps, nos besoins, tout comme nos attentes et notre relation avec notre procureur, peuvent changer.

Pour éviter les abus, on confie ces responsabilités à une personne digne de confiance. Plusieurs mécanismes de protection peuvent par ailleurs être mis en place, comme, par exemple, limiter les pouvoirs des mandataires. Pour nous aider à y voir plus clair, on consulte un professionnel tel qu’un conseiller en caisse ou un conseiller juridique.