Le vent a tourné pour les électeurs aux tempes grises.
Tandis qu’aux élections provinciales de 2003, les baby-boomers, c’est-à-dire les Québécois nés avant 1960, constituaient plus de la moitié des électeurs, cet automne, ils ne représenteront plus que le tiers des votants, les plaçant ainsi sur un pied d’égalité avec ceux de la génération X (nés entre 1960 et 1979) et de la génération Y, ainsi que les milléniaux (nés après 1980).*
Bien que les préoccupations ne soient pas nécessairement les mêmes pour toutes les générations, l’amélioration de l’accès à un médecin de famille et la réduction du temps d’attente aux urgences demeurent des requêtes faites par plusieurs Québécois, peu importe leur âge.**
Le mot d’ordre des observateurs? Pour des instances politiques représentatives de tous, on a tout à gagner à engager un dialogue intergénérationnel!
*Source Poids électoral: la revanche de la génération X, François Gélineau, titulaire de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires à l’Université Laval.
**Selon un sondage mené par l’Institut du Nouveau Monde (INM) et Léger en 2017.
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