Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, cinq livres dans lesquels elles brillent en levant le voile sur de bien sombres affaires.
Une poussée de fièvre
On raffole de ces récits qui, s’ils se lisent comme des polars, sont très loin d’être fictifs. Celui-ci, par exemple, nous plonge au cœur des années 1920, quand le Ku Klux Klan était à l’apogée de sa puissance et de sa gloire. À sa tête, un homme aussi violent qu’influent, David C. Stephenson. Mais attendez la suite: c’est une simple femme qui parviendra à terrasser ce Grand Dragon et à griller le KKK. Fascinant!
Timothy Egan, Éditions Le Cherche Midi (416 p., 39,95$ ou 29,99$ en version numérique).
Dernière soirée
Frankie Elkin est la nouvelle héroïne de l’Américaine Lisa Gardner. On l’a découverte l’an dernier dans L’été d’avant et on l’a tout de suite adoptée! Voyageant léger, elle va partout où il y a des disparus que la police a arrêté de rechercher. Voilà pourquoi elle ira dans les montagnes du Wyoming, une ultime opération ayant été organisée pour retrouver un randonneur disparu depuis un moment. Trop bon.
Lisa Gardner, Édition Albin Michel (464 p., 34,95$ ou 23,99$ en version numérique).
L’héritière
Maggie n’a pas eu un passé facile (si on veut savoir pourquoi, il faut lire La chasse) et son rêve le plus cher serait de se faire oublier. Malheureusement pour elle, presque tous les flics d’Australie sont à ses trousses. Sans parler de la sinistre bande de motards qui lui colle au train. Mais avec toute la rage qui l’habite, gare à ceux qui oseront s’en prendre à elle. Si on veut de l’action, en voilà!
Gabriel Bergmoser, Éditions Sonatine (272 p., 40,95$ ou 19,99$ en version numérique).
À qui sait attendre
Depuis 2019, on peut suivre les enquêtes de Renée Ballard: après avoir été inspectrice de nuit dans le secteur d’Hollywood, elle dirige maintenant l’unité des Affaires non résolues. Et dans ce 6e opus de la série, elle établira un lien entre un type venant d’être arrêté et le tueur en série qui a terrorisé L.A. il y a 20 ans. Un vrai coup sûr.
Michael Connelly, Éditions Calmann-Lévy (480 p., 34,95$ ou 27,99$ en version numérique).
Patronyme
Après Le consentement, autobiographie-choc dénonçant les amours amorales de l’écrivain Gabriel Matzneff, Vanessa Springora a sorti son attirail d’enquêtrice. Dans les affaires de son père récemment décédé, elle a en effet trouvé deux photos de son grand-père arborant les insignes nazis. Le genre de truc qui frappe et qui pousserait sans doute n’importe qui à vouloir en savoir plus sur ses origines et les non-dits familiaux. Une lecture percutante.
Vanessa Springora, Éditions Grasset (368 p., 39,95$ ou 27,99$ en version numérique