Luca Cianciulli: Un tannant au fourneau

Luca Cianciulli: Un tannant au fourneau

Par Carolyne Ann Boileau

Crédit photo: Collaboration spéciale

Quand le chef Luca Cianciulli et la pâtissière Maxime Landry ont cherché un nom pour leur resto montréalais, le terme Moccione s’est imposé de lui-même: c’est le surnom de la famille de Luca dans le village italien de Calabretto. Et tenez-vous bien, ça veut dire «morveux»! C’est ce qu’on apprend, et plus encore, dans le premier livre du duo au resto comme dans la vie: Moccione. Histoires et recettes de notre petit resto italien (Éditions Cardinal).

Entre la gestion des restaurants Moccione et Moccione Pizza, les tournages de la compétition culinaire Les chefs!, que Luca a remportée en 2024, et l’éducation de deux bambins, comment les deux protagonistes ont-ils trouvé le temps, mais aussi eu l’envie de créer un livre de recettes?

«L’idée ne vient pas de nous, mais de deux clientes qui sont devenues des amies. [Il s’agit de la photographe Maude Chauvin et de la directrice artistique Catherine Gravel, qui collaborent aussi avec le magazine Bel âge.] On a dit oui, même si Luca et moi, on se considère encore comme des petits nouveaux dans la restauration. On ne pouvait pas refuser!» dit Maxime.

L’ouvrage est superbe. Des photos s’étirant sur plusieurs saisons, prises sur deux continents et dévoilant des visages marquants dans le parcours de Luca. De sa grand-mère paternelle, de son «oncle» Frank, chez qui il a fait un stage dans une pizzéria en Italie, de producteurs de chez nous avec qui Maxime et lui ont tissé des liens serrés, voire de membres de la brigade qui répondent présents depuis l’ouverture du resto de Villeray.

«Le chef est le visage de l’entreprise, mais un restaurant, c’est tellement plus que ça. C’est aussi la personne qui débarrasse la table, le plongeur, bref, c’est toute une équipe qui est derrière. On voulait lui faire de petits clins d’œil», raconte Maxime.

D’observer ces visages chaleureux donne envie de vivre l’expérience Moccione.

Les recettes que Maxime et Luca ont choisi de mettre de l’avant sont des classiques du resto, comme les bucatinis à l’amatriciana, mais aussi des plats qui font partie de leur univers gourmand à la maison. « Je suis devenue italienne de cœur. Il y a une bonne prédominance d’huile d’olive, de pecorino et de sauce tomate dans nos plats. Cela dit, je ne renie pas mon bagage culinaire québécois. Nos enfants mangent de nos mets traditionnels et du sirop d’érable», avoue la pâtissière.

Trois recettes à essayer:

Échine de porc grillée, salsa verde, rapinis

Bucatinis all’amatriciana

Gelato tiramisu, crumble café

 

 

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