L’autrice qui ravit grands et petits trouve son bonheur entre autres dans le sport… et les pâtes.
Ses endroits pour écrire
À Montréal, ma petite table devant la fenêtre du salon, depuis laquelle je vois un beau gros érable. À la campagne, la chambre bleue dans mon petit chalet, que j’ai décrit dans Mon fol amour. Elle donne sur un lac-étang qui change d’humeur selon l’éclairage. J’ai besoin à la fois du silence et de vie pour écrire.
Un lieu ressourçant
Parmi les poissons, petits et grands, ou les conifères et les feuillus. Bref, là où je pratique le sport en plein air, qui équilibre ma vie : ski de randonnée alpine, plongée sous-marine, vélo de route.
Un sport de prédilection
La natation. Mon papa m’a appris à nager dans une rivière. Il y a deux ans, j’ai décidé de me gâter en joignant un club de maîtres-nageurs. J’ai fait ma première compétition l’an dernier à l’âge de 65 ans.
Une adresse gourmande
J’aime aller prendre un verre à la Buvette Chez Simone, pour l’atmosphère chouette. Tout près, il y a un vrai resto de quartier, Chez Di Vito. J’y prends toujours les généreuses pâtes fumantes avec des polpettes.
Un objet fétiche
Un tableau à l’huile offert par l’illustrateur Stéphane Poulin, tiré d’un album dont j’ai signé le texte, Vieux Thomas et la petite fée. J’ai l’impression que Thomas veille sur moi, et moi sur lui. Cet album est important pour moi, en partie parce que l’histoire est née d’un poème que me récitait ma maman.
Un voyage marquant
Le Belize, où j’ai fait ma plus belle plongée à vie. J’ai vu un couple de lamantins s’aimer, des bancs gigantesques de requins, des hippocampes, des poissons volants, des raies géantes, des tortues et, cerise sur le sundae, un requin-nourrice m’a prise en affection et poursuivie jusqu’à ce que ce que je daigne caresser sa tête et son ventre.
Un livre étonnant
La treizième heure, d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Je ne l’aurais jamais lu s’il n’avait pas été suggéré par mes consœurs pour notre club de lecture. Et c’est un des beaux romans que j’aie lus, bouleversant, fascinant, admirablement bien écrit.
Les artistes qui l’inspirent
Les auteurs-interprètes, parce que j’ai une voix de crapaud ! Il y en a qui ont le pouvoir, avec une chanson, de me réconcilier avec la vie. J’entends La chanson du camionneur, de Pierre Rochette, avec les arrangements de Fred Pellerin, et je me sens instantanément bien.
Un indispensable
Un livre sur ma table de chevet. La lecture, c’est mon assurance bonheur. Je me considère vraiment chanceuse d’avoir découvert le bonheur de lire très jeune. Avec 26 lettres de l’alphabet, on n’est jamais seul, jamais pauvre, on peut toujours voyager.
Une source de bonheur
Mon vrai pays et ma vraie maison, c’est l’écriture. De là mon dernier roman, Écrire pour que tout devienne possible. Je veux que les gens sachent qu’inventer des histoires est un grand bonheur accessible, qu’on soit publié ou non.
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