PUBLIREPORTAGE – Avec les années qui passent, il pourrait venir un moment où on se sentira moins à l’aise avec la gestion de nos finances. Ou on ne voudra peut-être plus se tracasser avec celles-ci. On peut alors demander l’aide d’une personne de son entourage en recourant à une procuration. Voici donc quelques conseils pour s’assurer de déléguer ces responsabilités à une personne digne de confiance.
Choisir le bon candidat
Désigné par contrat, notre procureur peut se voir confier la gestion de nos biens, de notre argent ou de nos affaires. Comme cette personne – obligatoirement âgée de 18 ans ou plus – est appelée à agir en notre nom, il est primordial de choisir quelqu’un en qui on peut mettre toute notre confiance, que ce soit un membre de notre famille ou encore un ami proche.
Quelques questions à se poser d’emblée: Cette personne est-elle fiable? A-t-elle un bon jugement? Est-elle disponible pour nous aider? Est-elle à l’aise avec la gestion des finances personnelles? Bref, on recherche une personne honnête, responsable et qui aura nos intérêts à cœur. En effet, comme elle octroie de grandes responsabilités, la procuration peut parfois engendrer des situations d’abus. C’est pourquoi il est crucial de choisir une personne qu’on connaît bien et en qui on a confiance.
Certaines exceptions s’appliquent, cependant. Il peut être préférable de confier des tâches plus complexes à un professionnel qualifié, comme un avocat, un notaire ou un comptable, qui saura bien nous conseiller et gérer nos biens.
Rémunérer ou pas?
Un professionnel agissant comme procureur sera bien sûr rémunéré. Si on a plutôt opté pour un proche, c’est à nous de décider si on lui offre ou pas une compensation financière, ce qu’il est préférable de spécifier au contrat.
Garder ses affaires à l’œil
Même lorsqu’on confie la gestion de certains de nos biens à un procureur, on conserve le contrôle sur nos affaires. Ainsi, on doit continuer à vérifier régulièrement les opérations et les transactions effectuées par notre procureur afin de s’assurer qu’elles sont conformes à ce qu’on souhaite. Il est important de savoir que le procureur ne devient pas propriétaire de nos biens: il n’en est que l’administrateur. Par contre, les actions posées par notre procureur dans notre compte sont considérées comme ayant été faites par nous aux yeux d’un tiers, comme l’institution financière, par exemple.
Et si on réalise que la personne choisie ne convient pas, que fait-on? Notons qu’on peut à tout moment lui retirer ses responsabilités. À l’inverse, notre procureur peut aussi se désister si le rôle ne lui convient plus. Pour éviter les soucis, mieux vaut donc avoir un plan B!
Offrir des pouvoirs… limités
S’il est important de bien choisir son procureur pour que ses actions soient cohérentes avec nos attentes, on peut également limiter son champ d’action si c’est ce qu’on désire. En effet, il est recommandé de définir l’étendue et les limites de son rôle dès le début de l’entente. Ainsi, désigner un procureur ne signifie pas lui offrir un chèque en blanc.
On a, par exemple, la possibilité de déterminer le type de transaction autorisé, de spécifier un montant maximum pour les retraits, de fixer une date d’expiration pour la procuration, et plus encore. À tout moment, on peut communiquer avec notre institution financière pour lui indiquer qu’on désire restreindre la procuration au dossier ou l’annuler.
Bon à savoir: dès le 1er novembre 2022, il sera par ailleurs possible de nommer un assistant, qui pourra agir à titre d’intermédiaire auprès de différents intervenants, comme le gouvernement ou une institution financière. Cet assistant pourra donc obtenir des renseignements pour nous, mais n’aura pas l’autorisation de prendre de décision ou de signer des documents à notre place. Cela est donc fort différent du rôle d’un procureur, mais peut parfois être une mesure adéquate et simple à instaurer.
Aussi, dès la survenance d’une inaptitude à administrer ses biens, il faut savoir que la procuration tombe et qu’on peut alors soit faire homologuer un mandat en prévision d’une inaptitude préalablement rédigé par le mandant, soit faire ouvrir un régime de protection (une tutelle, par exemple). Dans un tel cas, le processus devient judiciaire.
Pour s’assurer que la procuration réponde bel et bien à nos besoins, on peut consulter un conseiller juridique. On peut aussi communiquer avec un conseiller de notre institution financière pour toute question concernant l’ajout d’une procuration à notre compte.
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