Puis-je rencontrer un notaire maintenant et me prévaloir de la loi sur l’aide médicale à mourir, ou faut-il attendre qu’elle soit en vigueur, en février 2023?
La réponse de la Chambre des notaires du Québec: Pour l’instant, la demande anticipée n’est pas possible, tant au fédéral qu’au provincial.
Ce que la loi fédérale a permis, c’est de créer un comité mixte qui examine, notamment, la question des demandes anticipées, mais aucun cadre n’a encore été défini à ce sujet. Actuellement, le notaire n’est aucunement impliqué dans le processus de demande d’aide médicale à mourir. Il peut cependant recevoir nos directives médicales anticipées (par exemple, le refus d’être réanimé), à ne pas confondre, cependant, avec l’aide médicale à mourir, qui, elle, est l’injection d’une substance provoquant la mort.
Pour plus d’infos: 1 800 263-1793, cnq.org/ressources-juridiques.
Moi, personnellement pour l’aide à mourir, j’espère que si ma condition de santé décline et qu’il n’y a plus rien à faire, je veux et j’exige l’aide à mourir. Je ne veux pas mourir à petits feux et attendre la mort.
J’espère que le système de santé acceptera les demandes pour le bien de toute la population.
Oui, vous avez entièrement raison. Ça serait plus humain… mieux que les soins palliatifs. J’ai vécu l’expérience avec mon père et ma mère et je vous assure que c’est souffrant de voir dépérir nos parents ou autres personnes.