Fascinant, le bridge!

Fascinant, le bridge!

Par Marie-Josée Lacroix

Crédit photo: iStockphoto.com

«Quand j’ai vu l’annonce d’un cours dans un journal de Terrebonne, j’ai décidé d’aller voir.» La curiosité de Francine Viens a changé sa vie il y a 20 ans.

«Je suis tombée amoureuse de ce jeu. Je regardais les gens jouer et j’étais fascinée!» Eh oui, même si tous les joueurs aguerris, y compris elle-même aujourd’hui, disent qu’on n’apprend pas le bridge en regardant jouer, Francine n’a pas suivi de cours. «J’ai beaucoup lu, en commençant par Le Sens du bridge, du regretté Gaëtan Thibault, que j’ai mémorisé. Puis j’ai joué, je me suis améliorée et, après quelques années, j’ai décidé d’en faire mon métier.» Celle qui jusque-là travaillait à l’accueil en résidences pour aînés est devenue la seule femme au Québec à pouvoir diriger des tournois, avant d’acheter le club-école Bridge Québec, à Laval. Elle a aussi écrit pendant un an la colonne bridge dans notre magazine.

La majorité des gens jouent simplement pour le plaisir, «mais il est préférable de suivre des cours, rappelle Mme Viens. Les joueurs rencontrent des gens, trouvent des partenaires fidèles, et beaucoup d’amitiés se créent. Ce côté social du bridge est important, c’est un paravent contre la solitude. De 400 à 500 joueurs se réunissent ici chaque semaine. On rit, on ne pense à rien d’autre, et en sortant on est encore sur l’adrénaline, surtout quand on a réussi la meilleure main du groupe! C’est un défi, on en a besoin dans la vie, et c’est valorisant. J’adore!» 

Heureusement qu’on s’amuse parce que, pour arriver à maîtriser le jeu, il faut jouer souvent. «Ici, certains s’en tiennent à une fois par semaine parce qu’ils n’ont pas plus de temps; ils affirment qu’ils augmenteront la cadence à la retraite. Mais la moyenne, c’est trois fois par semaine, ce que je faisais au début. Comme je travaillais, je jouais le soir et le week-end.»

Mise à jour: février 2013

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