Saviez-vous qu’un outil génétique comprenant un test salivaire ainsi qu’un court questionnaire existe afin d’évaluer le risque individuel de chaque femme de développer un cancer du sein et ainsi de le détecter au stade 0, soit avant même son apparition?
Ce test, qui permettrait pourtant de réduire de 41% les risques de décès liés à cette maladie, estime-t-on, n’est toujours pas offert au Québec, déplore la Fondation cancer du sein du Québec (FCSQ).
C’est pourquoi l’organisme a lancé une pétition dans le but de moderniser le Programme québécois de dépistage du cancer du sein, qui cible uniquement les femmes âgées de 50 à 74 ans.
Objectif: offrir le dépistage de manière équitable à l’ensemble de la population en l’adaptant au niveau de risque réel de chacune et non en se basant simplement sur la date de naissance. Pour nos filles et nos petites-filles, cette avancées serait majeure, d’autant qu’on observe une hausse de 45% des cas de cancer du sein chez les femmes dans la vingtaine.
«L’âge ne devrait pas être le seul facteur considéré, lit-on sur le site web de la FCSQ. La science est claire: les antécédents familiaux, la densité mammaire, l’exposition aux hormones, l’indice de masse corporelle et le style de vie influencent tous le risque de développer le cancer du sein.»
Le cancer du sein au Québec
Une femme sur huit recevra un diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie. Chaque jour, quatre Québécoises en meurent.
