Les supermarchés regorgent de variétés de sel, des plus fins aux plus gros. Comment s’y retrouver et, surtout, quelle quantité consommer? On vous dit tout!
Le sel est composé à 60% de chlore et 40% de sodium. Ce dernier est essentiel à l’organisme; il intervient entre autres dans les contractions musculaires et l’équilibre hydrique.
Le corps a besoin d’un minimum de 500 mg de sodium au quotidien afin d’assurer ces fonctions. Or, en excès, celui-ci peut entraîner une hypertension artérielle et augmenter le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Comme la majorité des recettes réclament du sel et que plusieurs aliments et mets prêts à manger en contiennent, il est impératif de prendre le sujet au sérieux!
Attention à la salière!
Les besoins en sodium pour un adulte en bonne santé sont de 1500 mg par jour (environ 3 ml) et l’apport maximal tolérable (AMT) est de 2300 mg quotidiennement (environ 5 ml). Ces quantités peuvent varier en fonction de certains troubles de santé. En cas d’insuffisance cardiaque, par exemple, les apports en sodium devront nécessairement être réduits.
Il existe plusieurs types de sels sur le marché: sel de mer (de Camargue, de Guérande), fleur de sel, sel rose de l’Himalaya, etc. Tous contiennent du sodium, mais la concentration peut varier légèrement.
À retenir: les sels finement moulus tendent à être plus riches en sodium que les gros sels.
Principales sources de sodium*
- Produits de boulangerie et de pâtisserie (pains, muffins, biscuits…) 19,5%
- Mets composés (pizzas, lasagnes, plats congelés, salades préparées…) 19,4%
- Viandes transformées (saucisses, charcuteries…) 11,2%
- Fromages 7%
- Soupes 6,5%
- Sauces, trempettes, fonds et condiments 4,7%
- Graisses, huiles, tartinades et vinaigrettes 3,3%
- Collations (croustilles, bretzels…) 2,6%
- Produits de poisson et de fruits de mer 2,4%
- Céréales pour le petit-déjeuner 2,2%
* Selon un rapport publié par Santé Canada en 2018.
Qui dit sel dit iode… ou pas!
Au Canada, l’iodation est uniquement obligatoire pour le sel et le sel de mer vendus comme sel de table. Ils doivent contenir 0,01% d’iodure de potassium et cette présence doit être mentionnée sur le produit. Le sel de mer n’a pas besoin d’être iodé s’il est utilisé dans des produits alimentaires (un caramel au sel de mer, par exemple).
L’iodation du sel a pour but de prévenir le goître, une hypertrophie de la glande thyroïde causée par une carence en iode dans l’alimentation. Les besoins quotidiens en iode pour les adultes, à l’exception des femmes enceintes ou qui allaitent, sont de 150 microgrammes (mcg). Il suffit de consommer 2,5 ml de sel de table iodé pour combler les besoins quotidiens en iode. Toutefois, des aliments comme les poissons, les produits laitiers et les œufs en contiennent également.
Iode: les bonnes sources alimentaires
Sel de table iodé 380 mcg/ 1 c. à thé
Morue, cuite 87 mcg/ 75 g
Aiglefin, cuit 87 mcg/ 75 g
Fromage cottage 65 mcg/ 1 tasse
Yogourt nature 58 mcg/ 3/4 tasse
Très intéressant
Merci