Si vous passez vos soirées à ruminer vos échecs ou à vous morfondre sur vos incapacités, vous marchez tout droit vers la catastrophe. Par contre, si vous cherchez à mettre en valeur vos atouts, à atténuer vos lacunes, à adopter une attitude positive et à tirer profit de vos revers, vous ne vous laisserez plus abattre aussi brutalement par les déceptions et vous retrouverez confiance en vous. Quelques pistes utiles.
Soyez fidèle à vous-même.
Prenez conscience de vos forces et de vos faiblesses. Puis demandez-vous ce que vous pouvez faire concrètement pour développer vos aptitudes et devenir la personne que vous êtes réellement. Concentrez-vous sur vos propres capacités plutôt que sur celles des autres. Vous constaterez sans doute que vous possédez certaines des facettes que vous enviez chez les autres – et plus encore – et qui ne demandent qu’à s’épanouir. Passez ensuite à l’action. Petit rappel: la déception naît souvent des regrets de ne pas avoir fait ou dit telle chose. Alors, foncez!
Notez vos déceptions.
Consignez pendant une semaine les situations où vous avez été déçu de vous-même. Ainsi, vous pourrez identifier ce qui vous peine, ce qui vous fait perdre vos moyens, ce qui vous affecte le plus. Mieux vous vous connaîtrez, plus vous aurez du pouvoir sur les événements. Transformez vos déceptions en actions positives. Vous êtes déçu de votre journée parce que vous n’avez pas été productif au boulot? Au lieu de ressasser ce sentiment toute la soirée, demandez- vous plutôt ce que vous pourriez faire à l’avenir pour améliorer votre rendement. «En se donnant des pistes concrètes, plutôt que de s’immobiliser dans la déception, on se force à agir, rappelle Josée Jacques. Quand on ose expérimenter de nouvelles choses, il est possible qu’on soit parfois déçu de ne pas avoir atteint l’objectif souhaité – surtout s’il est élevé –, mais on ne sera pas déçu de soi puisqu’on aura essayé. On consolide ainsi sa confiance en soi. Et pour s’aider à passer à l’action, on peut se demander quel serait le pire scénario possible. Règle générale, la situation nous apparaît moins dramatique qu’on se l’était d’abord imaginé.»
Développez des liens significatifs.
Le fait d’être aimable, altruiste et empathique augmente l’estime de soi et la valeur personnelle. «Quand on joue un rôle dans la vie des gens, quand on se sent utile, on est fier de soi et, par ricochet, plus confiant en soi, explique Josée Jacques. Ça donne un sens à sa vie.»
Améliorez votre comportement.
Les comportements humains ne sont pas coulés dans le béton. Vous pouvez, si vous vous en donnez la peine, modifier et améliorer les vôtres. Un truc: notez les traits de caractère et les comportements des gens que vous admirez. Il ne s’agit pas de les copier, mais d’adapter ce qui convient à votre personnalité. Autre façon de faire: utiliser la visualisation, comme le font les athlètes avant une épreuve. Imaginez-vous dans une circonstance donnée et voyez les approches que vous pourriez adopter si elle se produisait. Ou encore, analysez votre comportement lors d’une situation où vous avez été déçu de vous. «Reconnaître que ça ne s’est pas bien passé, puis se demander ce qu’on pourrait faire pour que ça se passe mieux la fois suivante, c’est sain, assure Josée Jacques. Par contre, regarder vers le passé avec des “j’aurais dû”, des regrets, de l’apitoiement, de la culpabilité, c’est destructeur.»
Gardez une attitude positive.
Au lieu de percevoir une déception comme un échec, voyez-la plutôt comme une occasion d’apprentissage et d’enrichissement. Vous n’avez pas bien performé au travail? Si vous dites: «J’aurais dû faire les choses autrement, montrer plus d’enthousiasme, répondre mieux à telle question», vous considérerez cette expérience comme un échec. Mais si vous dites plutôt: “Je n’ai pas performé comme je le souhaitais, mais j’ai quand même apporté de bons points. La prochaine fois, je vais mieux me préparer», vous serez motivé au lieu d’être déçu.
Éliminez les phrases négatives
«Je suis nulle», «Je n’y arriverai jamais», «Je ne suis pas à la hauteur»… Chaque fois que votre petite voix négative se fait entendre, rejetez-la aussitôt. Estimez… votre estime de vous-même! L’estime de soi fluctue en fonction des circonstances… et des journées. Voici le petit truc de Jocelyne Robert afin d’évaluer à l’avance si vous risquez d’être déçu un peu, beaucoup ou intensément. Il s’agit de vous demander: «En ce moment, je situerais ma propre estime à combien sur une échelle de 0 à 10?» Si, pour une aison ou une autre (baisse de forme, problèmes de couple ou soucis au travail, etc.), vous la jugez à 5 sur 10 et que vous avez ce jour-là une rencontre d’affaires qui vous déçoit, elle risque de descendre de 5 à 4. En revanche, si elle est à 8 et qu’elle dégringole à 7, vous pouvez être déçu, mais vous ne vous effondrerez pas. Donc, avant d’entreprendre quelque chose de nouveau ou de difficile, faites ce test. Et, si votre estime est en chute libre, attendez d’être moins vulnérable, si c’est possible.
Soyez réaliste.
Les choses ne changeront pas du tout au tout du jour au lendemain. Vous aurez amélioré certains aspects de votre personnalité, mais sans pour cela devenir quelqu’un d’autre. Et c’est tant mieux. Vous êtes unique!
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