Au Canada, environ 11 % des hommes et 16 % des femmes feront une dépression majeure au cours de leur vie. De plus, dans le contexte de la pandémie, une enquête pancanadienne indique qu’un Canadien sur cinq a eu un dépistage positif pour au moins un trouble de santé mentale (dépression majeure, trouble d’anxiété généralisée, trouble de stress post-traumatique). Bien qu’aucun aliment en soi ne remplace la médication, certains choix alimentaires ou nutriments peuvent ensoleiller nos journées.
1. Les glucides
Présents, notamment, dans les produits céréaliers et les légumes-racines, ils contribuent à stimuler la sérotonine (le neurotransmetteur du bien-être). Intégrer des produits céréaliers à raison d’une ou deux portions par repas est conseillé. Les grains entiers apportent de précieuses fibres, qui nourrissent les microorganismes du microbiote. Et qui dit microbiote diversifié dit meilleure santé mentale!
2. La vitamine D
Les personnes déprimées ont des taux sériques de vitamine D plus faibles. Cette dernière aurait-elle une action positive sur le moral pour autant? Les études n’ont pas confirmé si les personnes déprimées le sont parce qu’elles vont moins à l’extérieur, s’exposant ainsi moins au soleil, fournisseur de vitamine D, ou parce qu’elles souffrent au départ d’une véritable carence de cette vitamine. Chose certaine, considérant les nombreux atouts de la vitamine D pour la santé immunitaire et osseuse et pour la prévention du cancer du côlon, mieux vaut opter pour un supplément quotidien (400-1000 UI).
3. Le poisson
Les populations qui consomment davantage de poisson souffrent moins de dépression que celles qui en mangent peu. Responsables: les bons gras oméga-3 qui joueraient un rôle au niveau du moral et sont présents notamment dans les poissons gras tels les saumon, thon, truite, sardines et maquereau.
4. Les folates (vitamine B9)
Une carence en folates est fréquente chez les personnes souffrant de dépression. Contribuant à la synthèse de la sérotonine, ils joueraient un rôle dans la prévention de la dépression. Les légumes verts, les légumineuses, les abats et les graines de tournesol sont riches en folates.
5. La vitamine B12
La vitamine B12 contribue à normaliser les taux d’homocystéine, lesquels sont associés à une hausse du risque de dépression. Parmi les meilleures sources: les abats, les palourdes, les huîtres, les poissons gras, le bœuf et le veau.
Inflammation = dépression
Selon des études populationnelles, les sucreries, farines raffinées (blanches), aliments riches en gras, viandes rouges et charcuteries sont associés à une plus grande prévalence d’inflammation systémique, augmentant de façon significative le risque de dépression, notamment chez les personnes en surpoids et obèses. À préférer, donc: les aliments anti-inflammatoires bénéfiques, dont les légumes, grains entiers, huile d’olive et poisson.
Citrouille allumée!
Impressionnante, la citrouille! Et pas seulement à l’Halloween. Sa chair regorge de caroténoïdes, de puissants antioxydants bons pour le cœur et la vision nocturne, en plus d’assurer une protection contre le cancer. Elle se prête à toutes les sauces: garniture pour les manicottis, raviolis et lasagnes, soupes, tartes, ragoûts, plats mijotés… Les graines de citrouilles séchées, quant à elles, apportent du magnésium, du phosphore, du cuivre et du zinc, des minéraux essentiels à l’équilibre des systèmes nerveux, musculaire et immunitaire. Natures, rôties, hachées ou entières, elles enrichissent les céréales à déjeuner, mélanges de noix, muffins, salades, pâtes et autres.