Au moment d’écrire ces lignes, Fiona vient de semer la pagaille aux Îles-de-la-Madeleine, décoiffant ainsi notre automne qui, chaque année, avec les changements climatiques, semble de plus en plus perturbé.
Pendant ce temps se tient à Saint-Malo, en Bretagne, la conférence L’équilibre – Si puissant, si fragile, où des experts issus de disciplines différentes parlent de cet état du corps (et de l’esprit), difficile à apprivoiser et pourtant essentiel à la santé physique et mentale.
Petits et grands, tout le monde souhaiterait être équilibré. C’est la beauté d’ailleurs de cette conférence où des professeurs, des praticiens en milieu hospitalier, une navigatrice, un médecin et artiste de cirque, une médaillée d’or au trapèze et un astronaute utilisent un langage simple et des exemples concrets, issus de la vie quotidienne, pour expliquer, tant aux ados qu’aux aînés, les principes de l’équilibre et son rôle à tous les stades de la vie et dans toutes les sphères de notre existence.
Petits et grands, tout le monde veut être capable de faire face à la tempête. Comme Simon, sept ans, nouvellement inscrit à son premier cours de trampoline, qui s’inquiète pour sa mamie hospitalisée depuis sa chute du lit il y a quelques nuits. Entre eux, Lucie, la maman de Simon, qui se demande si elle aurait pu faire quelque chose de plus pour aider sa mère et prévenir le drame.
L’équilibre, dans tous son sens, nous jette à terre tellement on en connaît peu sur lui. Heureusement, les chercheurs se penchent sur le sujet – sans tomber à la renverse, on vous rassure. Des solutions pratiques, il en existe pour ceux et celles qui peinent à garder pied. D’où les pages de ce numéro consacrées à l’équilibre, et surtout aux façons de le préserver.
Devenir solide comme le roc pour mieux survivre aux turbulences – sur tous les plans –,chacun peut certes s’y exercer. Néanmoins, c’est ensemble qu’on parvient à construire des pyramides, un peu à l’image de celles réalisées par Simon et ses amis sur le terrain de jeux, qui se solidifient au fur et à mesure qu’on y ajoute des bras, des épaules et des jambes. Se tendre la main pour se soutenir les uns et les autres, voilà une façon bien plantée de créer des filets de sureté autour des plus fragilisés par les risques de chute, mais aussi leurs proches aidants qui, parfois, l’esprit préoccupé, manquent la bordure du trottoir (c’est arrivé récemment à notre chère collègue Pascale).
Des plans antichute, comme on le voit en France, qui combinent les efforts de divers intervenants en santé, pourraient aussi aider à redresser la situation. Bref, l’équilibre – personnel, financier, artistique, météorologique… –, ça nous concerne tous.
Vos info-lettres sont toujours très intéressantes et instructives.
Continuez de les publier, elles rendent surement service à plusieurs personnes (si elles ont la chance d’y être inscrites).
Quant à votre revue, c’est tellement un beau cadeau de la part d’un adulte à une personne vieillissante. Et se la procurer soi-même c’est une petite douceur de soi à soi… Bonne continuité