À lire ou à relire, cinq romans qui mettent l’amitié en avant.
L’amie prodigieuse
Pour se plonger dans l’ambiance, difficile de ne pas parler du premier tome de cette tétralogie du même nom. Débutant dans les années 1950, elle met en scène Elena et Lila, deux gamines issues d’un quartier défavorisé de Naples. Elles ont beau être très différentes, ça ne les empêchera pas de partager quantité de choses, à commencer par une surprenante amitié. À découvrir sans faute.
Elena Ferrante, Éditions Folio (448 p., 16,25 $, format poche, ou 14,99 $ en version numérique).
Trois
Durant toute leur jeunesse, Adrien, Étienne et Nina ont été comme les trois mousquetaires de Dumas : inséparables et toujours prêts à s’entraider, peu importe les circonstances. Virginie, qui les a autrefois bien connus, raconte ce qui leur est arrivé au fil des ans. Une pépite.
Valérie Perrin, Éditions Le livre de poche (768 p., 16,95 $ ou 5,99 $ en version numérique).
La petite et le vieux
Un classique d’ici qui nous transporte directement à Limoilou. Sa famille n’y roulant pas sur l’or, Hélène, huit ans, livre des journaux à vélo. C’est comme ça qu’elle fera la connaissance de monsieur Roger, un retraité du genre vieil ours mal léché qui passe ses journées à contempler le monde. Et entre deux bières bien «frettes», il deviendra peu à peu le confident et l’ami d’Hélène.
Marie-Renée Lavoie, Éditions BQ (240 p., 12,95 $, format poche, ou 9,99 $ en version numérique).
L’ami arménien
Sans pour autant tomber dans l’autofiction, l’académicien Andreï Makine relate ici un épisode marquant de son adolescence: sa brève amitié avec Vardan, un jeune Arménien rencontré du temps où il vivait encore en Sibérie. Atteint d’une maladie incurable, son nouveau camarade a su très tôt que ses jours étaient comptés et de ce fait, pas question de vivre mornement. Mais à la fin de l’ère soviétique, trouver de bonnes raisons de se réjouir était loin d’être facile…
Andreï Makine, Éditions Le livre de poche (192 p., 12,95 $, format poche, ou 5,99 $ en version numérique).
Cher connard
Changement total de registre! Place à Oscar Jayack, un écrivain de seconde zone capable du pire sur Instagram. Il y insultera par exemple l’actrice Rebecca Latté, laquelle lui enverra aussi sec un courriel débutant par «Cher connard». Voilà, le ton est donné. Mais, leurs échanges d’abord houleux deviendront peu à peu plus amicaux. Un roman épistolaire dont on a beaucoup parlé l’automne dernier.
Virginie Despentes, Éditions Grasset (352 p., 32,95 $ ou 24,99 $ en version numérique).
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