On veut contribuer à améliorer les conditions de vie de nos prochains et vivre dans le respect de la planète? Voici des gestes gagnants qu’on peut adopter dès le 1er janvier pour une année sous le signe de la solidarité.
1. On consomme de façon responsable
Ça y est, c’est décidé. Pour démarrer l’année en beauté, on cesse de boire du café dont les grains ont été récoltés par des paysans sous-payés ou de croquer du chocolat fait avec des fèves de cacao cueillies dans des conditions de misère par des enfants. À ajouter, donc, à notre panier d’achats: du café, du chocolat, mais aussi du thé, des bananes, du riz, du sucre, de l’huile d’olive, des mangues, des épices, du quinoa et du vin produits dans des conditions respectueuses des travailleurs et de l’environnement. Bonne nouvelle: la liste des produits équitables offerts au Québec et au Canada s’allonge chaque année.
2. On mange local et de saison
C’est moins évident d’aller à la rencontre des producteurs agroalimentaires durant l’hiver, mais on peut au moins vérifier la provenance de nos aliments au supermarché. Si on trouve qu’il manque de variétés québécoises de nos denrées préférées, on peut en parler à notre épicier. Plus on sera nombreux à le faire, plus le commerçant acquiescera à nos demandes. Pour des astuces, des recettes et pour consulter le calendrier de disponibilité des fruits et légumes: mangezquebec.com.
3. On ménage nos transports
Pour aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre, on adopte le covoiturage ou le transport en commun. Si l’endroit où on veut aller n’est pas trop loin, on y va à pied, en s’habillant convenablement et en se chaussant de bottes munies de crampons si les trottoirs sont recouverts de glace. Trop frileux pour sortir la bicyclette pendant la saison froide? On adopte la mode du vps (alias fatbike), ce vélo aux pneus surdimensionnés top confo et très populaire chez les cyclistes.
4. On se demande si on en a vraiment besoin
Une bonne question à se poser avant d’acheter cette sixième écharpe ou ce nouveau batteur pour remplacer l’ancien qui fonctionne pourtant encore très bien. De cette façon, on réduit notre empreinte carbone… et on évite les dépenses inutiles. Sans compter que donner des vêtements qu’on ne porte plus ou des objets dont on ne se sert plus permet de les réutiliser tout en rendant service à quelqu’un d’autre.
5. On recycle, une bonne fois pour toutes!
On se l’est déjà promis, mais parfois, on oublie de le faire ou on ne sait pas trop où jeter quoi. Pour nous aider à faire le tri d’un plus grand nombre d’objets et de matériaux, puis à les mettre dans les bacs appropriés, on s’informe sur le site web de Recyc-Québec. En outre, de plus en plus de municipalités proposent un bac brun. Pour adopter de bonnes pratiques de compostage, on consulte ce guide pratique.
6. On rejette le jetable
Les ustensiles et autres menus articles en plastique, c’est pratique. Mais saviez-vous, par exemple, que des centaines de millions de pailles en plastique sont jetées aux ordures chaque jour, détruisent les écosystèmes des océans et aboutissent… dans nos assiettes? D’où l’intérêt de boire à travers des tubes faits de matières réutilisables ou biodégradables: acier inoxydable, verre, amidon de maïs, paille séchée, bambou, à base de marc de pomme ou d’algues. À bannir aussi: les produits suremballés ou vendus en portions individuelles.
7. On remet à neuf nos vieilles affaires
Avant de se défaire d’un pot qui ne sert plus ou d’une robe défraîchie, on songe à une façon de lui redonner une nouvelle vie. Un cadeau? Un déguisement pour Juju? Sortons nos ciseaux et nos pots de colle: il y a du bricolage en vue! Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas inviter les jeunes et moins jeunes de notre entourage à participer à une activité de renippage? Des heures de plaisir… et d’échanges de cadeaux! Pour des idées pas banales, on consulte muramur.ca ou ecopeinture.ca (en plus, on nous montre comment recycler nos pots de peinture).
8. On parle de tolérance à nos petits-enfants
Parce qu’ils ne sont jamais trop jeunes pour apprendre l’importance d’être ouverts d’esprit et sensibilisés à différentes réalités. Suggestion de lecture: Eux, c’est nous, de Daniel Pennac et Serge Bloch, Gallimard – Les éditeurs jeunesse avec les réfugiés.
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