Plus que jamais, voyager à l’extérieur des périodes de pointe s’avère judicieux, tant d’un point de vue budgétaire que pour éviter la cohue et les canicules. Où aller au printemps ou, plus tard, cet automne? Voici quelques suggestions.
La Corse, en France
Au printemps, la température est clémente à l’île de beauté: il fait une quinzaine de degrés à Ajaccio en avril et en mai. Entre les visites de marchés, les randonnées et les plages, on plonge avec fascination dans l’histoire du coin de pays natal d’un certain Napoléon, occupé par les Génois pendant cinq siècles.
Quelques coups de cœur: l’hôtel Les Mouettes, en retrait de l’agitation, avec terrasse, piscine et petite plage, la plage Saint-François, au centre-ville d’Ajaccio et, à deux pas, le Palais Fesch–Musée des Beaux-Arts.
À ne pas manquer
Bonifacio, dans le sud de l’île, et les plages!
Bon à savoir
Embarquer sur une croisière d’une semaine au départ de Nice (par exemple avec la compagnie française CroisiEurope) constitue une merveilleuse manière de découvrir la Corse sans devoir s’occuper de la logistique, des repas et du transport des bagages.
S’y rendre
La façon la plus simple de s’y rendre est sans doute avec Air Transat, qui effectue la liaison vers Nice depuis Montréal de mai à octobre. Outre les croisières, des vols intérieurs et des traversiers peuvent nous emme- ner vers l’île. On en profite pour s’offrir deux voyages en un en séjournant quelques jours sur la Côte d’Azur au passage!
Amsderdam, aux Pays-Bas
Ville préférée de nombreux amateurs de vélo, Amsterdam fait partie des destinations souvent montrées du doigt quand on parle de surtourisme. S’y rendre au printemps ou en automne évite de vivre les désagréments causés par l’achalandage important dans les sites touristiques et permet de trouver de meilleurs prix. Pour les mêmes raisons, il vaut aussi mieux éviter de louer un hébergement en plein centre-ville.
Une adresse qu’on adore pour son engagement environnemental, son confort, son bar à cocktails et son extraordinaire restaurant indonésien: l’Hôtel Jakarta, l’un des premiers établissements carboneutres d’Amsterdam, tout près du port d’où partaient jadis les bateaux pour l’Asie.
À ne pas manquer
Les musées de la ville, rassemblés dans un même quartier, qu’il est possible de visiter à prix réduit grâce à l’Amsterdam City Card.
Bon à savoir
Les transports en commun sont bien déve- loppés (vive le tram !) et il est facile d’y louer un vélo, notamment dans certains hôtels. Selon une vaste étude menée par Valuable 500, Amsterdam fait aussi partie des villes les plus accessibles aux personnes handicapées.
S’y rendre
Air Transat propose des vols directs vers Amsterdam depuis Montréal de la fin d’avril à la fin d’octobre.
Bilbao, en Espagne
L’une des choses qui frappe le plus à Bilbao? Sa grande accessibilité. Comptant parmi les villes espagnoles où il est le plus facile de se déplacer en fauteuil roulant, la capitale de la Biscaye, province du nord du Pays basque, présente un autre visage du pays. Bilbao offre en effet une bouffée d’air pur; elle est moderne tout en ayant su préserver le charme de son cœur historique.
On aime s’arrêter dans les bars à pintxos — ou tapas — et se balader le long de la Ria de Bilbao. Un hôtel confortable et bien situé: le Melia Bilbao, près de l’estuaire.
À ne pas manquer
Casco Viejo (la vieille ville) et le musée Guggenheim, chef-d’œuvre de l’architecte cana- do-américain Frank Gehry.
Bon à savoir
Les 14 et 15 juin 2024 aura lieu le BBK Music Legend Fest, qui mettra notamment en vedette Deep Purple.
S’y rendre
Du Québec, une option peut être d’atterrir à Madrid et de prendre un vol ou un train vers Bilbao. Il faut compter environ 4 heures 30 minutes pour le (très beau) trajet par les rails.
La Tasmanie, en Australie
Voilà une destination lointaine qui intrigue et fascine tant pour sa faune que son histoire. Avec ses saisons inversées, l’île située au sud de l’Australie est idéale pour ceux qui préfèrent l’une ou l’autre des saisons intermédiaires. S’il est rare d’apercevoir son fameux diable, le petit marsupial carnivore, sur les sentiers, se lancer à la conquête du mont Kunanyi (Wellington) permet d’admirer l’île depuis son plus haut sommet. Un hôtel d’Hobart qui séduit à coup sûr : The Tasman, installé dans un bâtiment patrimonial.
À ne pas manquer
Une croisière pour déguster poissons et mollusques et la visite guidée à pied d’Hobart de Black Led tour, pour découvrir la ville à travers le regard d’une jeune autochtone passionnée.
Bon à savoir
Walk on Kunanyi propose des visites pri- vées ou en petit groupe adaptées à différents niveaux et préférences, avec un guide qui connaît bien le secteur.
S’y rendre
Air Canada propose des vols vers Melbourne, Sydney et Brisbane à partir de Montréal avec escale à Toronto ou à Vancouver. Il est toutefois nécessaire de prendre au moins un autre vol pour atteindre Hobart.
Victoria et l’île de Vancouver, au Canada
Une merveilleuse option pour s’évader sans devoir dégainer son passeport. Très populaire en été, cette île de la Colombie-Britannique se visite aisément au prin- temps si on ne redoute pas la pluie. Parmi les incontournables, mentionnons le parc provincial MacMillan, où nous attendent de gigantesques sapins de Douglas, les Jardins Butchart, près de Victoria, et le Parc national Pacific Rim. Il est aussi possible d’y observer des baleines, dont des orques.
À Victoria, la capitale de la province, le luxueux Fairmont Empress se trouve à deux pas du port. Parfait pour prendre le thé d’après-midi en profitant d’une superbe vue!
À ne pas manquer
Tofino et ses plages paisibles, notam- ment celles de Chesterman et de Cox Bay. Des surfeurs vêtus de combinaisons isothermiques s’élancent sur les vagues toute l’année. Oui, l’eau est froide!
Bon à savoir
On trouve deux membres de la pres- tigieuse association Relais et Châteaux sur l’île, soit Clayoquot Wilderness Lodge, qui offre une incursion en pleine nature dans de luxueuses tentes tout équipées, et The Wickaninnish inn, à Tofino. Pas à la portée de toutes les bourses, mais franchement exceptionnels.
S’y rendre
Une fois à Vancouver, on peut prendre le traversier, un hydravion ou des vols réguliers pour se rendre sur l’île. Peu importe le moyen de transport – on a un faible pour le traversier –, le paysage est spectaculaire.
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