Apprentissage partagé
Mon petit-fils Charles vient d’avoir 6 ans. Il est en première année. Je le vois évoluer constamment en écriture et en lecture. Il m’arrive parfois de le reprendre lorsqu’il dit, par exemple, «voulez-vous-tu» et lui, de son côté, me reprend un peu plus souvent lorsque je dis «icitte». Il me dit qu’on doit plutôt dire «ici». Récemment, il m’a demandé d’écrire le mot «ici» 20 fois afin que je ne l’oublie pas, ce à quoi j’ai obtempéré. Et, croyez-moi, cela a fonctionné puisque j’utilise le mot «ici» beaucoup plus souvent!
André Sylvain
Les soupers sans parents
Trois ou quatre fois par année, nous organisons un repas avec seulement nos petits-enfants, âgés de 15 à 25 ans. Nous recevons leurs confidences et chacun partage ses moments sérieux, drôles et aussi ses exploits. Je peux vous dire que le souper se prolonge assez tardivement. Ensuite, on fait des jeux. Imaginez notre bonheur en tant que grands-parents d’avoir le privilège de garder la flamme familiale bien allumée. De savoir que les cousins et cousines gardent des liens qui, nous le souhaitons, resteront bien vivants.
Lise Gagnon, Chicoutimi
Quand mes quatre petits-enfants me parlent de leurs soucis
Ça me donne le sentiment d’accomplir mon rôle, d’être là pour eux quand le besoin se manifeste. Je suis une épaule sur laquelle ils peuvent s’appuyer. Ça remplit mon cœur d’amour. Pour recevoir, il faut donner.
Tonia Bisecco
Un héritage qui n’a pas de prix!
Je suis une grand-maman comblée de cinq jeunes. Découvrir la personnalité de chacun de ces petits êtres en devenir est un heureux temps d’apprentissage pour moi. Accepter leurs différences et leur personnalité, répondre à leurs questions ainsi qu’apprendre de nouveaux jeux me fait sourire de gratitude. Merci à mes trois enfants et à leurs conjoint(e)s.
Ginette Legault, Gatineau
Redécouvrir le monde
Nous habitons à 600 km de nos petits-enfants. Juste avant la COVID, nous avions fait un voyage outre-mer avec nos trois jeunes âgés de 5, 7 et 10 ans ainsi que leurs parents. Pendant trois semaines, nous avons vécu dans des milieux de vie complètement différents de ce qu’ils connaissent. Nous avons parcouru un peu d’Italie, de France et de Suisse allemande. Nous avons assisté à la découverte d’un nouveau monde à travers leurs yeux, leur intelligence, leurs émotions et leur émerveillement. Quatre ans plus tard, ils en parlent encore. Ils sont prêts à recommencer, tout comme nous.
Réal Cavanagh, Saint-Siméon-de-Bonaventure
«Chut ! Attention! Écoutez! Le bonheur est ici en ce moment!»
Quand mes enfants et mes petits-enfants sont présents autour de ma table bien garnie, c’est ce que j’aime leur dire. Je rêve toujours de ces moments exceptionnels où je peux leur sortir ces mots!
Monique Lemay, Victoriaville
Participer au baptême de mon petit-fils
Un jour que je gardais mon petit Laurent, j’étais assise près de la table et il m’a dit ceci: «Je ne suis pas baptisé, mamie.» Je lui ai répondu: «Ne t’inquiète pas, je vais m’en occuper.» Le soir même, j’ai téléphoné à son père, qui est mon garçon de 40 ans. Il m’a répondu: «Je vais le faire bientôt.» L’événement a eu lieu le 5 novembre. Nous étions 25 personnes. Je lui ai acheté un gros gâteau blanc. C’est Laurent qui a coupé le gâteau pour son baptême. C’était mignon!
Solange Doré, Pont-Rouge
Lorsque j’ai gardé ma petite Maélie, qui était malade
Tout en la berçant collée contre moi, je lui ai chanté pour la première fois Bon dodo, mon ami, une mélodie de Passe-Partout. À la fin de la chanson, elle a soulevé la tête, m’a regardée dans les yeux et a dit: «Bavo!» (bravo) alors qu’elle commençait à peine à parler. J’ai le film de ce moment gravé en moi pour toujours.
Lisette Côté
Éloge de la lenteur
La vie était trop rapide pour un de mes petits-fils. À l’âge de 4 ans, je l’ai gardé pendant huit mois. Oui, je lui ai permis de prendre son temps ! Le matin, il se levait à son heure et jouait avec ses toutous. Il ne s’habillait que lorsqu’il était prêt. Il nageait, patinait et faisait partie d’un petit club social avec d’autres enfants. Cette période n’a été que du bonbon.
Michel Moreau, Gatineau
Faire de nouvelles sorties avec Zac, 6 ans, et Léa, 8 ans
L’an passé, c’était la pêche dans un étang. Quelle joie d’entendre leurs cris après leur première prise. Il y a deux ans, c’était une randonnée à cheval à Lavaltrie. Ils ont appris à brosser les chevaux, à en prendre soin et même à leur donner de l’amour. Mon conjoint et moi prenons de belles photos lors de ces escapades. Tous les mois d’août, nous avons hâte à ces moments. En hiver, on glisse avec eux sur une grosse pente aménagée pour cette activité à Lavaltrie et on fait du patin. On les aime tant, nos chers petits!
Evelyne Packwood, Lavaltrie
Une chance inouïe que d’être grand-parent
Malheureusement, je n’ai pas eu d’enfant. C’est donc par l’entremise de mon conjoint que je suis l’heureuse grand-maman de deux petits-enfants que j’adore. J’aime quand ils viennent nous rejoindre dans le lit, le matin très tôt, et que le reste de la maisonnée est encore endormie. Que de plaisir de les coller et de leur raconter des histoires! Ils nous regardent avec de beaux grands yeux tout émerveillés!
Carmen Pépin, Beauport
Notre première rencontre
La distance et le travail m’ont privée de voir ma petite-fille à ses premiers mois de vie. Mais le grand jour est arrivé, après quatre heures d’avion et une longue distance en autocar : ma fille et ma petite-fille sont arrivées! Quand je l’ai tenue dans mes bras, j’ai été gratifiée d’un beau et grand sourire, comme si elle me connaissait depuis toujours. Quel merveilleux moment!
Lise Larouche, Saint-Rémi
Notre chanson
J’ai deux petites filles âgées de 11 et 12 ans. Depuis leur naissance, je leur chante Ma mère chantait toujours. Aujourd’hui encore, elles me la demandent. Et le plus beau, c’est qu’elles me la chantent, elles aussi. C’est vraiment du gros bonheur.
Denise Tremblay
Nos tête-à-tête
J’adore quand mon petit-fils de 19 ans m’appelle pour me dire qu’il s’ennuie de moi et qu’il m’invite à aller dîner avec lui. Quand il allait à l’école, autant au primaire qu’au secondaire, on allait manger ensemble une fois par semaine.
Dianne Parizeault, Saint-Sulpice
La promesse réalisée
J’avais promis à mon petit-fils Samuel, alors âgé de 14 ans, que je l’aiderais à réaliser son rêve de voyager hors du Québec s’il réussissait son secondaire 3. Eh bien, lui et moi sommes partis en train vers Toronto pour un séjour de trois jours. Vous auriez dû voir ses yeux quand il a aperçu la pancarte Welcome to Ontario! Ce fut un week-end rempli de belles aventures: visite du centre-ville, de la Tour du CN, de Niagara Falls. Nous avons aussi mangé dans les restaurants de son choix. Je regarde les photos qu’on a prises et ce furent des bons et beaux moments passés ensemble.
Cécile Brouillette
Prochaine question
Quel est le meilleur conseil que vous avez donné ou que vous aimeriez donner à vos petits enfants?
Ma réponse : Mes 3 petites filles 7-9-11 ans aiment magasiner, lorsqu’on va au magasin je leur montre à vérifier les prix, les comparer, regarder les étiquettes… avec elles ont vérifient si nous en avons vraiment besoin? Va-t-on vraiment utiliser, je leur montre de magasiner de façon responsable.