Nos dépenses semblent augmenter et non les revenus, nos épargnes s’évaporent plus vite et l’anxiété se pointe le bout du nez? Pierre Fortin, président de Jean Fortin & Associés, propose une démarche en trois temps pour évaluer notre situation financière.
Les fins de mois arrivent rapidement, et le contexte économique actuel ne facilite pas nécessairement les choses. Ainsi, les statistiques démontrent que les personnes de 50 à 64 ans représentent 25% des dossiers d’insolvabilité au Québec. Pour les 65 ans et plus, cette proportion s’élève à 12%, soit 1 consommateur sur 8. Que se passe-t-il?
«Les cartes de crédit deviennent parfois le seul type de crédit disponible pour l’emprunteur et elles constituent l’une des formes les plus dispendieuses en intérêts. Les déficits mensuels s’accumulent et accaparent finalement une trop grande proportion des revenus disponibles. Une prise de conscience de la situation est essentielle car des solutions existent pour mieux respirer», fait valoir Pierre Fortin.
Voici trois étapes simples pour mesurer la solidité de notre situation financière.
1. Établir notre budget
Le budget: nous avons parfois tendance à le reléguer aux oubliettes. Il est pourtant un indispensable pour notre liberté financière. Des outils en ligne peuvent même nous faciliter la besogne pour le réaliser! Alors, nos revenus couvrent-ils minimalement l’ensemble de nos dépenses personnelles pour une période donnée? Si tel n’est pas le cas et que l’on constate un déséquilibre, voilà un premier signe de difficultés qui ne ment pas.
L’identification des dépenses peut se faire en deux étapes. «La première est de dresser la liste de nos dépenses fixes et récurrentes, telles que l’hypothèque ou le loyer, et les services de nos différents fournisseurs: électricité, Internet, téléphonie et assurances, par exemple», énumère Pierre Fortin.
La seconde étape: estimer adéquatement nos dépenses variables, comme l’épicerie, les sorties et les vêtements. «Les conseillers en finances personnelles de Jean Fortin & Associés sont d’ailleurs en mesure de fournir des normes pour nous aider à établir une première ébauche.»
2. Calculer notre niveau d’endettement
Le moyen le plus efficace de savoir où l’on se situe sur l’échelle de l’endettement, c’est de le mesurer. «Le ratio d’endettement est un indicateur financier utilisé par les institutions financières pour mesurer notre capacité à rembourser adéquatement nos dettes. Il est exprimé en pourcentage.»
Un ratio d’endettement est considéré comme optimal lorsqu’il est de moins de 35% alors qu’un résultat situé entre 40% et 42% constitue la limite pour la plupart des institutions financières. «Le résultat obtenu représente la part des revenus bruts qu’on consacre aux frais d’habitations et au remboursement mensuel de nos dettes», rappelle Pierre Fortin. Donc, plus le ratio est élevé, plus le dossier du détenteur sera considéré comme étant à risque par le créancier.
Ce calculateur de ratio d’endettement nous permet d’obtenir une donnée aisément, sans faire de calculs complexes pour y arriver. Pierre Fortin recommande de refaire l’exercice à intervalles réguliers, tous les 6 à 12 mois. «Mieux vaut une tendance à la baisse et constater que notre ratio passe de 38% à 36%, que de voir la situation se dégrader de 35% à 37% d’une période à l’autre», dit-il.
3. Vérifier notre dossier de crédit
Le dossier de crédit compilé par les firmes Equifax et TransUnion est aussi une autre mesure importante de notre situation financière. Il est composé de deux sections. La première regroupe nos habitudes de remboursement pour chacune des dettes détenues dans les six dernières années.
«La deuxième partie est un pointage, tout comme une moyenne générale dans un bulletin scolaire. Cette note varie de 300 à 900 et un pointage minimum de 680 est requis pour être admissible à un prêt régulier», résume Pierre Fortin.
Il existe d’ailleurs plusieurs astuces pour améliorer votre dossier de crédit. «L’une d’entre elle est d’avoir une limite de crédit plus élevée pour notre carte et marge de crédit que nos besoins réguliers. En effet, en demeurant sous la barre des 35% d’utilisation de notre limite de crédit autorisée, nous démontrons que nous avons la capacité pour s’endetter mais choisissons de ne pas le faire. À l’inverse, détenir plusieurs cartes de crédit et les utiliser à plus de 50% de leur capacité est un geste qui tire le pointage vers le bas.»
Conseil: Ne pas avoir peur d’en parler
Il n’y a pas de honte à demander de l’aide lorsque confronté à un défi d’ordre financier. «Un fardeau est toujours moins lourd à porter lorsqu’il est partagé avec un proche», souligne avec justesse Pierre Fortin. Être écouté, ça fait du bien!
Les conseillers en finances personnelles de Jean Fortin & Associés possèdent une expertise pointue et, étant des professionnels licenciés, ils sont soumis à un code de déontologie rigoureux. Ils peuvent nous conseiller dans la gestion du budget, mesurer notre niveau d’endettement et nous aider à mieux comprendre et à améliorer notre dossier de crédit.
Pour une consultation sans frais, confidentielle et sans obligation, vous pouvez prendre rendez-vous ici.
Prenons une grande respiration: à partir de maintenant, avec ces outils simples et efficaces, les choses ne peuvent que s’améliorer!
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