Qu’on préfère les séries télé humoristiques, le suspense, l’action ou les sagas historiques, on finit souvent par s’attacher aux personnages et par vouloir dévorer la suite, épisode après épisode. Les membres de notre équipe Bel Âge partagent leurs appréhensions face à la fin annoncée du populaire téléroman québécois District 31. En prime : petit palmarès de leurs séries préférées de tous les temps.
District 31: série adorée
Concernant la fin prochaine de District 31, je suis en mode «il est temps que ça finisse», même si j’ai adoré la série. On sent que Luc Dionne a fait le tour du jardin. District a meublé mon lundi-jeudi 19 h pendant tout de même six saisons, j’ai donc développé un attachement particulier pour certains personnages: Yves Jacob, le méchant policier du service des enquêtes indépendantes devenu membre du poste de district 31, Jean Brière, le journaliste populaire en quête de scoops et, bien sûr, Patrick, le sergent-détective éploré.
Une des séries que je ne me lasse pas de regarder, au Québec, est Un gars, une fille. J’enregistre (oui, oui) toutes les reprises et je ne me tanne pas de la dynamique entre Guy et Sylvie. Certaines blagues ont mal vieilli, mais au bout du compte, on se reconnaît tous dans ce couple qui transcende les générations.
Sinon, à l’international, Law and Order SVU me garde sur le bout de ma chaise depuis plus de 20 saisons (!). L’évolution des personnages au fil des années, l’engagement social des acteurs entourant la série… je suis attachée à ce groupe disparate qui a vu plusieurs policiers arriver et quitter ses rangs en 20 ans, mais qui gravite toujours autour d’une femme forte: Olivia Benson. C’est sans doute mon personnage favori en télé, à cause de sa force, de sa constance, du fait qu’elle se bat pour défendre les victimes de crimes à caractère sexuel avec la même ferveur aujourd’hui qu’à la saison 1. Les années passent et la pertinence de son personnage demeure, voire augmente.
Je suis par ailleurs encore en deuil de la série Demain, des hommes. Ils n’ont eu qu’une seule saison, mais j’ai tellement aimé le portrait du Québec qu’on tissait dans cette série qui avait pour trame de fond le hockey junior majeur. La réussite, la défaite, le mode de vie pas mal moins glamour qu’on pense du monde du hockey d’élite dans les régions. J’ai adooooré et j’espère encore qu’on revienne avec une deuxième saison!
– Sandrine Champigny, rédactrice en chef multiplateforme
Pendant six ans, du lundi au jeudi, j’ai regardé District 31 avec mes amis, chacun de nous devant son téléviseur. Ce sont ces rendez-vous à distance qui vont me manquer. Ça, et Poupou, bien sûr!
– Linda Priestley, rédactrice en chef adjointe
M’entends-tu?, une autre série d’ici
Confession : je n’ai vu aucun des 720 épisodes de District 31 (ça fait beaucoup de rattrapage!). Ma série québécoise préférée des dernières années? M’entends-tu?, une proposition aussi audacieuse qu’originale de la comédienne Florence Longpré. J’aurais pris bien plus que trois saisons!
Côté international, le choix ne manque pas non plus. Depuis la première saison, en 2016, The Crown me captive (et me fait passer beaucoup de temps sur Wikipédia afin d’en savoir encore plus sur chacun des membres de la famille royale, voire sur l’histoire et la politique britannique en général). J’attends impatiemment novembre 2022 pour enfin voir la saison 5, en espérant qu’elle soit aussi précisément documentée que les précédentes.
– Jessica Dostie, rédactrice en chef multiplateforme par intérim
Six pieds sous terre: série-monument
Six pieds sous terre est un monument. J’ai vécu pendant six ans avec ces gens-là, les aimant, les trouvant fatigants… et encore aujourd’hui, je ne peux pas écouter la finale sans pleurer (j’ai essayé quelques fois).
Une belle série québécoise: Mensonges (un bijou). C’est tight, et tellement bien joué, avec plein de caméos de grands comédiens qui ont dû prendre un tel plaisir à jouer là-dedans.
Quant à District, chez nous, c’est un running gag. Ma conjointe est passionnée, et moi, qui suis fan de séries policières où des affaires sont résolues, je n’arrête pas de lui dire que c’est la pire série policière de tous les temps et, comme elle travaille de soir et écoute les épisodes en différé sur son iPad, tous les jours je lui dis: «Inquiète-toi pas, il s’est rien passé dans District…»
Mais il reste que c’est un phénomène, et que je l’écoute en cachette de temps en temps pour voir où ils sont rendus. Surtout cette semaine pour savoir comment ils vont clore ça. Fabienne est assez extrême dans ses finales. Scusez-la, comme on dit.
– Michael Thornton, réviseur
Six pieds sous terre, la première série que j’ai bingewatchée, reste aujourd’hui encore dans mon top 5 pour son intelligence et la profondeur des personnages, son regard sur la vie et la mort.
Je suis vite devenue accro aussi à Beautés désespérées, série que j’ai découverte pendant mon congé de maternité. La diffusion était timée avec un boire d’après-midi et la sieste de ma fille.
Dans la même période, une série québécoise m’a interpellée par ses sujets près de ma réalité de maman: La galère. Je me suis attachée à Mimi, Claude, Stéphanie et Isabelle. Toutes mes amies étaient aussi intenses que moi avec cette série et on a longtemps rêvé d’avoir une grande maison et d’y vivre toutes avec nos enfants comme les quatre héroïnes!
Finalement, ex aequo, il y a Friends et The Office, qui me font encore autant rire. J’ai eu un deuil à faire après la fin de ces deux séries.
– Christine Lapointe, graphiste
Friends, l’incontournable
Pour ma part, j’ai adoré la série américaine Friends! Je dois avoir réécouté cinq fois l’entièreté des 10 saisons. Les blagues arrivent toujours au bon moment. J’ai adoré voir la complicité des six amis de saison en saison… c’est quasiment comme si j’y étais, avec eux.
Ça donnait le goût de déménager à New York, d’habiter dans l’immeuble de Monica, Rachel, Chandler et Joey, puis d’aller se chercher un café au Central Perk chaque matin. J’ai toujours eu un petit penchant pour le personnage de Phoebe, avec ses blagues inusitées et ses idées excentriques!
J’écoutais cette émission seule et c’était mon moment, j’adorais ça!
– Monica Landry, coordonnatrice à la rédaction et gestionnaire de communauté
Série culte: Sexe à New York
Je suis une fan finie de Sexe à New York. Tout simplement parce qu’au fil des saisons, je me suis identifiée aux personnages. Je me trouve des points en commun avec chacune d’entre elles. Je les surnomme «mes quatre New-Yorkaises préférées». J’ai bien sûr davantage aimé les six premières saisons, mais je n’ai pas pu m’empêcher de regarder (et d’aimer quand même) les films et And Just Like That, même si les critiques ont été moins bonnes. Je les aime d’amour, ces filles! Elles sont maintenant comme de bonnes amies pour moi. Elles m’ont permis de me connaître davantage.
C’est aussi grâce à cette série que j’ai découvert l’univers des cocktails. J’ai commencé à faire des cosmos et je suis allée suivre mon cours de barmaid. Ensuite, j’ai découvert la sommellerie, une de mes grandes passions. En résumé, je crois que s’il y avait 50 saisons, je les regarderais toutes même si c’est moins bon! C’est ma série doudou dont je ne pourrai jamais me passer.
– Pascale Migneault, graphiste
Commentaires: