La période des Fêtes en est une où le magasinage en ligne atteint des sommets. Pour s’assurer de faire plaisir à notre entourage en toute sécurité, on suit les conseils de Martin Bélanger, Directeur national des solutions de cybersécurité à TELUS.
Des techniques raffinées
On reçoit une facture qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle d’un achat fait récemment, mais quelque chose nous semble clocher? C’est peut-être l’œuvre d’un fraudeur. «Les pirates informatiques envoient de fausses copies de ces courriels, dans l’espoir que leurs destinataires cliquent sur les liens pour faire le suivi de leur expédition ou ouvrent des pièces jointes potentiellement malveillantes», rappelle Martin Bélanger.
Une promotion du tonnerre
«Les pirates informatiques envoient des courriels d’hameçonnage contenant des offres promotionnelles qui semblent trop belles pour être vraies. Les fraudeurs s’attendent à ce que les acheteurs soient intrigués au point de cliquer sur les liens dans le courriel. Ces liens peuvent installer des logiciels malveillants, compromettre les comptes bancaires de l’acheteur ou lui faire acheter des produits qui n’existent pas», explique l’expert. Si on n’a jamais acheté d’une boutique et qu’on reçoit une offre incroyable pour acheter chez eux, on ne crie pas au loup immédiatement… mais on reste vigilant.
Une lettre gage de sécurité
«L’adresse d’un site web sécurisé commence toujours par https. Le s indique que le site est plus sécuritaire qu’un site standard dont l’adresse commence par http et que les données transmises entre votre appareil et le site web seront chiffrées», indique le Directeur des solutions de cybersécurité. Un site sécurisé sera également marqué d’un cadenas fermé: si ce n’est pas le cas, on évite d’y entrer notre numéro de carte de crédit.
Charité bien ordonnée commence par soi-même
Les organisations de bienfaisance ont plus que jamais besoin de nous pendant la période des Fêtes. Mais on ne sort pas notre portefeuille pour n’importe quoi. «La forme d’escroquerie la plus démoralisante est sans aucun doute celle où les malfaiteurs se font passer pour des organismes de bienfaisance. Ce type d’arnaque incite la victime à faire des dons dès que possible, et l’argent va directement dans la poche des voleurs plutôt qu’à des personnes dans le besoin.» Avant de donner, une simple recherche en ligne pour s’assurer de l’existence de l’organisation est un bon réflexe à développer.
Rester à l’affût
Martin Bélanger le rappelle, personne n’est à l’abri d’une fraude en ligne. Notre culpabilité n’est pas utile, même s’il est normal qu’on se sente floué. L’important est de garder l’œil sur nos finances et de suivre régulièrement l’activité de notre carte de crédit — on pourra ainsi se rendre compte assez vite de malversations.
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