La tristesse d’avoir perdu un être cher peut nous pousser à nous isoler. Voici des idées réconfortantes pour s’ouvrir de nouveau aux autres après un deuil et renaître à la vie.
Je suis à l’âge où les premiers deuils importants de mon existence sont ceux qui ont suivi le décès de mes grands-parents chéris. Chaque disparition m’a donné l’impression de perdre un bras ou une jambe. Elle m’a plongée dans un état d’esprit apathique qui m’isolait. Je me suis sentie vide à l’intérieur, sans envie de socialiser.
La mort d’un conjoint, d’une amie chère ou d’un parent a un effet instantané sur notre moral. Les pleurs, les souvenirs qui jouent en boucle, les changements de routine… Tous ces petits chocs nous essoufflent, surtout si on comptait beaucoup sur la personne disparue pour nous aider dans la vie de tous les jours.
La mort peut aussi entraîner un sentiment de soulagement, ce qui nous culpabilise. C’est souvent le cas quand la personne défunte a mené un long combat contre la maladie. On se prive alors de retourner à notre train-train, à notre vie avant que cette personne tombe malade, surtout si on a pris soin d’elle dans les derniers jours.
Comment composer avec ces émotions qui nous chamboulent et briser le sceau de la solitude après un deuil?
Célébrer après avoir pleuré
Il n’est pas question de refouler nos larmes. Elles sont importantes si on veut assimiler ce qui se passe et comprendre nos émotions. Pour les apaiser, on se concentre sur ce qui rendait notre relation avec la personne disparue belle et spéciale. Sortir et encadrer des photos de moments clés de notre relation, relire nos lettres échangées au fil des années ou des courriels archivés peut faire du bien. Inviter des amis communs pour échanger des souvenirs nous permet de continuer à vivre notre deuil tout en socialisant. Quand arrive le premier anniversaire de son décès, on peut organiser un petit rassemblement et partager quelques anecdotes heureuses autour d’un repas.
Remplir son agenda de moments joyeux
Consacrer du temps à des activités sociales, sans forcer la dose, est une bonne façon de retrouver le sourire. Les événements de groupe (cours d’aquagym, parties de quilles, spectacles) font en sorte que toute l’attention ne repose pas uniquement sur vous. On lance une politique du «oui» en acceptant toutes les invitations de rencontres et sorties pendant quelques semaines. On teste ainsi notre niveau de confort social en douceur.
Réaliser qu’on a d’autres complices
Si les moments de réconfort routinier qu’on partageait avec la personne défunte nous manquent terriblement, on voit comment on peut en créer de nouveaux avec d’autres personnes. Ainsi, ma grand-maman paternelle avait l’habitude d’appeler ses sœurs le soir avant d’aller dormir, pour se détendre et prendre des nouvelles. Quand la dernière d’entre elles est décédée, mamie s’est retrouvée seule devant son téléphone. Heureusement, mon père a pris la relève pour le petit coup de fil du soir. Puis mon frère et moi. Les autres complices étaient au rendez-vous.
S’isoler pour vivre sa peine après la perte d’un être cher est humain. Mais remettre les pieds dans la piscine peut s’avérer salvateur. L’eau est bonne, je le promets!
Pour retrouver le goût des autres, je peux…
• garder vivants les souvenirs heureux
• ouvrir mes journées aux moments de bonheur
• me tourner vers mes complices
J’adore recevoir vos infolettres. Tous les sujets sont traités avec simplicité et respect. Ils nourrissent notre curiosité. Bravo.
Je me suis abonnée à la revue Bel Age récemment… J’attends mon premier numéro avec grand plaisir…!
Bonjour Madame Lachapelle, vous allez adorer notre magazine!
-L’équipe Bel Âge
Bonjour
J’apprécie vraiment tous les sujet traités ici.
Merci de m’accompagner!
Belle équipe!
Enthousiaste et sensible!
Merci
Mon mari est décédé le 6 mars 2021 après de longues années de maladie et je me suis oubliée pendant plusieurs années à prendre soin de lui. Maintenant, il y a des jours que je tourne en rond tout est devenu tranquille.
Bonjour Madame Carpentier, nos sincères condoléances et en espérant que vous trouvez chaque jour une façon d’être heureuse.
-L’équipe Bel Âge
Je vis la même chose depuis avril 2023, c’est pénible ….. de se trouver des raisons pour vivre…
Bonjour
Je viens de me réabonner à votre revue. Mon mari et moi aimions la lire. Mon mari est décédé au mois de septembre 2021 et j’ai eu le goût de recommencer à vous lire!
Merci
Bonjour Madame Leduc, ça fait toujours chaud au cœur des messages comme le vôtre. Nous vous souhaitons nos sincères condoléances.
-L’équipe Bel Âge
Merci pour ces écrits. Je viens de perdre ma maman il y a 2 mois et de vous lire m’a fait du bien. Je ne manque aucun de vos courriels. Tous les sujets sont pertinents et combien intéressants. Merci d’être là pour tous les lecteurs dont moi. Longue vie à vos écrits …
Bonjour Madame Gagnon, nos sincères condoléances pour votre mère et nous vous souhaitons autant de plaisir au fil de nos prochains articles.
-L’équipe Bel Âge
J’ai perdu une autre amie-voisine, du cancer cet hiver, ça fait vraiment bizarre, son logement est vide et je ne peux plus lui parler.
Bonjour Madame Martin, nos sincères condoléances pour votre amie.
-L’équipe Bel Âge
Bonjour ! Ça fera 1 an le 21 avril 2022 que ma maman chérie nous a quittée, je suis encore en deuil, mais j’ai de belles pensées d’elle. Elle me suis partout où je suis. Elle m’aide à traverser les moments difficiles, j’ai appris avec le temps que la vie continue, malgré tout. Elle restera toujours dans mes pensées.
Bonjour Charlene, nous avons une pensée pour vous et votre maman.
-L’équipe Bel Âge
Merci pour cette chronique, elle m’a fait du bien. Je vis le deuil difficile de ma sœur, elle qui était toujours là pour moi. Je mettrai en pratique vos conseils.
Merci encore.
Bonjour Sylvie, en vous souhaitant le meilleur, nos sincères condoléances pour votre sœur.
-L’équipe Bel Âge
À lire: C’EST une QUESTION de VIE et de MORT
Réflexions d’un médecin pour apprivoiser sereinement le grand départ
Auteur: Dr Gaétan Brouillard
J’ai acheté ce livre après le décès de mon épouse.