Médecin de famille depuis plus de 25 ans, la Dre Desautels a développé une expertise dans le domaine de l’hormonothérapie bio-identique. Elle cosigne avec la nutritionniste Isabelle Huot un livre sur l’importance des hormones et de l’alimentation en période de ménopause.
Selon vous, est-ce que certains tabous persistent en lien avec les symptômes liés à la ménopause?
Oui, car on a encore du mal à reconnaître que la cause des symptômes qui se manifestent en préménopause est un déséquilibre hormonal. On traite les conséquences avec toutes sortes de médicaments, mais si on s’attaquait à la cause, les femmes vivraient plus facilement cette période de transition.
La thérapie hormonale de substitution est-elle nécessaire pour toutes les femmes?
Certaines femmes veulent que leurs symptômes soient soulagés. D’autres consultent à titre préventif. Est-ce que toutes les femmes doivent être traitées de la même façon? Non. On doit considérer certains facteurs et adopter une approche personnalisée. Chez celles qui ne veulent pas prendre d’hormones, on peut travailler les habitudes de vie, qui modulent aussi le déséquilibre hormonal.
Deux hormones bio-identiques sont désormais couvertes par la RAMQ. Qu’est-ce que ça change pour la santé des femmes?
Ça permet d’avoir accès aux hormones qui, selon moi, sont meilleures pour la santé des femmes. Avant, certaines femmes ne prenaient pas d’hormones bio- identiques en raison de leur prix.
À lire: Mieux vivre la ménopause, de la Dre Lyne Desautels et Isabelle Huot (Éditions de l’Homme), 224 p., 27,95 $.
L’hormonothérapie est fort développée pour la femme et c’est excellent mais elle n’est pas l’exclusivité de cette dernière, Les hommes sont énormément négligés face à leur situation hormonale et leur vécu d’andropause est souvent mise sous silence. Il serait souhaitable, de votre part, de développer sur ce ce défi masculin très silecieux, sournois et dommageable à ce dernier.
Intéressant, je vais transmettre cette information à mes filles.
Merci de nous informer.
Diane
Elle n’est pas accessible pour toutes les femmes car il y a encore des experts qui ne sont pas intéressé à connaître les hormones bio-identique!!! Au lieu, ils sont bornés à rester avec l’étude biaisée des années 2000 qui a faussé des données!! Il n’y avait aucune hormone bio-identique en 2000. C’était l’hormone dangereuse de cheval!!! Et des femmes déjà en ménopause. Une chance que ça évolue sauf pas les agences de santé et pourtant!!!