Si leur apport est largement reconnu auprès des personnes atteintes de déficience visuelle, les chiens d’accompagnement pourraient également très bientôt se retrouver aux côtés des personnes vivant avec l’alzheimer.
En collaboration avec l’Université McGill, l’Université de Montréal et l’Université Laval, la Fondation Mira a décidé de se pencher sur l’impact positif des chiens d’assistance auprès de cette clientèle. L’alzheimer est une maladie neurodégénérative qui touche près de 100 000 Québécois, avec 23 000 cas supplémentaires chaque année.
«Forte de milliers de données compilées sur les bienfaits du chien auprès des personnes souffrant de cécité, de problèmes moteurs et d’autisme au cours des quarante dernières années, Mira est convaincue qu’il vaut la peine d’explorer une nouvelle voie afin d’accompagner ceux qui sont affligés de cette maladie du siècle qu’est l’alzheimer», à indiqué par voie de communiqué Nicolas St-Pierre, le directeur général de la Fondation Mira.
Selon la fondation, un chien pourrait augmenter de trois à quatre ans la «bonne qualité de vie» des personnes souffrant de la maladie. Le fait d’avoir un chien à la maison aiderait non seulement la personne à rester active physiquement, mais également d’augmenter sa sensation de bien-être en luttant contre l’isolement social et en lui donnant le sentiment d’être utile.
Les résultats déjà probants obtenus auprès d’un premier groupe-pilote ainsi qu’à la suite des travaux menés dans la communauté scientifique pourraient permettre l’implantation du projet à plus grande échelle dans les prochaines années.
Si vous avez envie de participer à l’avancement des travaux, la Fondation Mira est à la recherche de candidats atteints d’alzheimer intéressés à faire partie du deuxième groupe-pilote qui sera mis en place en 2020. Pour consulter les critères: mira.ca/fr/quoi-de-neuf.
je suis très intéressée.