Les deux tiers des aînés consomment au moins cinq médicaments d’ordonnance différents au cours d’une année et la moitié de ceux-ci seraient administrés de façon incorrecte ou prescrits de manière excessive.
Selon cette étude, le problème réside dans le fait que la plupart des médicaments ne sont pas spécifiquement testés chez les aînés puisque de nombreux essais cliniques excluent les aînés et les gens qui prennent plusieurs médicaments.
Pour Nicole Bernier, la solution doit provenir de Santé Canada, des ministères de la Santé provinciaux et territoriaux, et des autorités sanitaires locales.
Santé Canada devrait réexaminer le processus d’approbation des médicaments, superviser les médicaments récemment commercialisés qui sont prescrits aux aînés, améliorer le signalement des effets indésirables et favoriser la recherche indépendante sur l’utilisation non conforme des médicaments d’ordonnance. Les provinces et territoires devraient quant à eux mettre régulièrement à jour leurs directives de prescription, imposer l’évaluation des médicaments et assurer la couverture de traitements non pharmacologiques efficaces.
L’auteure de l’étude conclut que les pratiques de prescription reposent trop souvent sur des données incomplètes ou déficientes, ce qui peut donner lieu à des ordonnances contre-indiquées et même nocives.
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