Depuis ma retraite, il y a trois ans, il m’arrive d’avoir de petits oublis, comme ne plus me souvenir où j’ai laissé mes clés ou mon cellulaire. Devrais-je consulter pour des troubles cognitifs?
La réponse de Josie-Anne Bertrand, neuropsychologue spécialisée en gériatrie: Ce genre d’oublis est le plus fréquent. En fait, il s’agit davantage d’un manque de concentration que d’un problème de mémoire. Cela arrive à tout le monde, mais on le remarque plus quand on vieillit. On peut mettre en place certaines stratégies, comme accrocher ses clés toujours au même endroit, ou se dire, quand on dépose notre téléphone: «Je le mets ici sur la table.»
C’est une façon d’y porter plus attention et de s’en souvenir plus facilement. Là où on doit en parler à son médecin de famille, c’est quand on commence à faire des erreurs qui ont des impacts, comme oublier un événement auquel on devait participer, racheter une chose qu’on vient d’acheter ou oublier de payer des comptes. Le médecin saura poser un diagnostic et accompagner la personne concernée.
Pour ma part, ces petits oublis ont cessé à 90 %, lorsque j’ai commencé à stimuler mon cerveau davantage. Mots croisés, cours d’italien, leçons de piano sont les moyens que j’ai choisi et qui fonctionnent très bien pour moi. Je fais aussi de la marche à pied et de la musculation.
Prier Saint Antoine de Badoue, ça fonctionne avec moi.
Vous pouvez demander à notre médecin de passer des tests pour évaluer notre mémoire, ce que j’ai fait il y a quelques mois. Je suis rassurée à 100 % et j’ai pu clore le bec de certaines personnes qui me jetaient des regards furtifs et/ou inquiets lorsque je cherchais un objet, un nom, le titre d’un film, d’un livre, etc., ce qui m’amenait à douter de moi-même.
J’adore votre revue. Ma mère avait votre revue et c’est moi maintenant qui vous lis.
J’aime surtout la rubrique ‘votre argent‘ et les articles qui parlent de vieillir! J’ai 57 ans et je vous souhaite une longue continuité! Merci à toute l’équipe!