Lumière sur le cancer du sein métastatique

Lumière sur le cancer du sein métastatique

Par Élise Jetté

Crédit photo: Capture d'écran

Or, au Canada, toutes les deux heures, une femme meurt d’un cancer du sein métastatique, qu’on appelle également cancer du sein de stade 4. Incurable, ce cancer emportera 1 200 femmes au Québec durant la prochaine année.

La comédienne, auteure et chanteuse québécoise Louise Portal, tient à mettre la lumière sur ce cancer qui a enlevé la vie à sa sœur jumelle Pauline. «Lorsqu’on apprend qu’on a ce cancer-là, il est déjà trop tard, ce qui est très difficile à accepter pour la personne malade et pour ses proches», affirme-t-elle. Selon elle, le fait qu’on ne parle jamais du cancer du sein métastatique fait en sorte que le choc est encore plus grand pour les femmes qui reçoivent l’annonce fatidique.

La campagne PARLONS STADE 4, lancée jeudi dernier, vise à sensibiliser la population au cancer du sein métastatique et contrer la stigmatisation liée à cette maladie, afin que les gens soient davantage vigilants devant les signes de la maladie et qu’ils soient mieux soutenus si ce genre de diagnostic survient. «Ce n’est pas vrai que le cancer du sein peut toujours être traité et il y a beaucoup de désinformation à ce sujet», confit Mme Portal en tant que porte-parole de cette nouvelle initiative.

La campagne PARLONS STADE 4, un partenariat entre la Fondation du cancer du sein du Québec, le Réseau canadien du cancer du sein, Rethink Breast Cancer et Pfizer Canada, vise à améliorer la compréhension du public en ce qui concerne le cancer du sein de stade 4. «Je crois qu’il est important qu’on accorde autant d’importance aux femmes atteintes de cancers incurables, dit Mme Portal. Si les sous investis pour soutenir les personnes atteintes du cancer peuvent également être destinés à ces femmes qui ne s’en sortiront pas et à leur famille, il me semble que ça serait plus juste», dit-elle.

N’ayant bénéficié que de huit mois entre le diagnostic de sa soeur et le décès de celle-ci, Mme Portal trouve déplorable qu’une aide psychologique spécialisée pour ce genre de situation n’ait pas été mise à la disposition de sa famille. «Également, on n’aborde pas la maladie de la même manière avec une personne qui ne s’en sortira pas. Toutes les femmes qui vivront avec ce cancer doivent être accompagnées différemment pour le temps qu’il leur reste», explique-t-elle.

Pour obtenir davantage d’informations sur la campagne de sensibilisation et sur le cancer du sein métastatique, on visite le parlonsstade4.ca

 

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