Prévenir les infections à pneumocoque au printemps: 3 conseils clés

Prévenir les infections à pneumocoque au printemps: 3 conseils clés

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Crédit photo: iStock

DÉCOUVREZ – Le retour des températures plus clémentes incite à sortir et à renouer avec nos loisirs printaniers, de la randonnée pédestre au vélo, en passant par le golf. Quelle que soit notre activité de prédilection, la prévention des infections à pneumocoque, présentes toute l’année au Québec (eh non, pas uniquement en hiver!), reste d’actualité.

Causées par des bactéries qui se logent dans le nez ou la gorge, les maladies pneumococciques ne sont pas anodines. En tout, environ une centaine de souches de pneumocoques peuvent entraîner des infections invasives telles que des pneumonies, mais aussi des sinusites et des méningites, entre autres.

Les risques de contracter une telle infection augmentent avec l’âge, explique la Dre Dominique Tessier. Les 65 ans et plus sont en outre plus à risque de subir des complications, voire d’être hospitalisés, tout comme ceux et celles qui souffrent déjà de maladies chroniques (diabète, maladies cardiaques, rénales ou pulmonaires, par exemple) et les personnes immunosupprimées.

Mieux vaut prévenir que guérir

Bien que la plupart des infections à pneumocoque puissent être traitées par des antibiotiques, elles peuvent également présenter des complications graves, voire causer la mort. La Dre Tessier recommande de renforcer certaines mesures de prévention.

1. Conserver les bonnes pratiques d’hygiène

«La pandémie nous a entre autres servi à illustrer que la distanciation fonctionne pour réduire la propagation des infections respiratoires, rappelle la médecin. Quand on est malade, on reste chez soi, et si on doit absolument sortir, on met un masque et on se lave régulièrement les mains.»

2. Adopter un mode de vie sain

Bien manger et faire de l’exercice n’empêchent pas les infections. Cela dit, être en bonne forme peut accélérer la convalescence. D’ailleurs, selon un sondage mené par l’American Association of Retired Persons (AARP), la majorité des répondants, âgés de 50 ans et plus, affirme que rester actif est primordial pour leur santé, leur bien-être et leur qualité de vie. Et le printemps, alors que le mercure grimpe, s’avère une période de l’année on ne peut plus propice pour reprendre nos loisirs actifs.

3. Se faire vacciner

La Dre Tessier est formelle: le meilleur moyen de se protéger et de protéger ses proches contre les infections à pneumocoque demeure la vaccination. «Plusieurs vaccins contre le pneumocoque offrant une protection prolongée sont aujourd’hui disponibles», souligne-t-elle. Ces vaccins, très sécuritaires, assure-t-elle, sont d’ailleurs offerts gratuitement à certains groupes ciblés (pour consulter la liste, rendez-vous sur le site Québec.ca). L’accès à ces services et leur gratuité dans le cadre des programmes de santé publique sont d’ailleurs des éléments essentiels afin d’assurer la vaccination des adultes les plus vulnérables à ces infections.

Vous ne faites pas partie des personnes considérées à risque selon le programme public, mais vous souhaiteriez vous protéger? Sachez que tout le monde peut recevoir ce vaccin en pharmacie, et ce, à n’importe quel moment de l’année, en prenant rendez-vous sur la plateforme Clic Santé. Les frais encourus (vaccin et administration) pourraient être ensuite remboursés partiellement ou totalement par votre compagnie d’assurance privée, le cas échéant. Demandez à votre pharmacien, il pourra vous le prescrire et valider la couverture du vaccin directement auprès de votre assureur.

Infos pratiques

Consultez votre professionnel de la santé pour connaître les mesures à prendre afin de prévenir les maladies pneumococciques. Bon à savoir: les professionnels de la santé ont accès à un registre informatisé afin de savoir si votre immunisation contre le pneumocoque est à jour.

Pour plus de renseignements, visitez la page consacrée au vaccin conjugué contre le pneumocoque sur le site Web du gouvernement du Québec. 

 

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