Avec le vieillissement de la population, on prédit que 107 millions de personnes seront atteintes d’Alzheimer en 2050. Malheureusement, les causes de cette maladie restent nébuleuses. Plusieurs études ont toutefois trouvé des liens entre la consommation de poisson, plus particulièrement ceux riches en gras oméga-3, et une diminution des risques d’un déclin cognitif.
Les cellules du cerveau sont constituées en majorité de ces gras. En consommer aiderait à maintenir les fonctions neuronales et à réduire les réactions inflammatoires impliquées dans le développement de la maladie. D’après une méta-analyse (analyse de plusieurs études combinées), une consommation élevée de poisson, soit 500 g par semaine (l’équivalent de 4 à 5 portions) est associée à une diminution de 36 % des risques de souffrir de la maladie d’Alzheimer. L’effet protecteur serait plus important en consommant du poisson qu’en prenant des suppléments. Un minimum de deux repas de poissons gras (thon, saumon, truite, maquereau, sardines, etc.) par semaine est donc recommandé.
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