Consommation d’alcool: les Québécois plutôt sages

Consommation d’alcool: les Québécois plutôt sages

Par Jessica Dostie

Crédit photo: Carson Masterson via Unsplash

Quel effet a eu le confinement sur la consommation d’alcool des Québécois? «Bien que les premières données venues d’Europe, d’Australie et des États-Unis laissaient présager — voire craindre — que le confinement conduirait à une augmentation spectaculaire de la consommation d’alcool, les Québécois se montrent généralement sages, prudents et disciplinés», a remarqué par voie de communiqué Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool.

Selon les plus récents sondages menés par l’organisme, les Québécois se sont montrés plutôt raisonnables ce printemps. Les deux tiers n’ont pas augmenté leur consommation d’alcool, révèlent les derniers résultats de l’enquête, même que quelque 13 % l’ont diminuée. Deux Québécois sur dix admettent cependant avoir un peu (16 %) ou beaucoup (5 %) augmenté leur consommation.  

Les 25 à 34 ans, les plus fortunés, ceux qui ont subi un changement dans leur situation d’emploi et les personnes qui ressentent davantage les contrecoups psychologiques de la pandémie sont les plus nombreux à boire davantage. D’ailleurs, le sondage indique que ces personnes consomment d’abord pour chasser l’ennui, réduire le stress ou encore parce qu’ils ont plus de temps pour le faire.

Ces sondages ont été menés en ligne auprès de plus de 1000 Québécois de 15 ans et plus au début des mois d’avril et de mai. 

La consommation des Québécois en chiffres

33 % n’ont pas du tout consommé d’alcool en avril (31 % en mars)

17 % ont bu entre 1 et 3 fois en avril (14 % en mars)

21 % ont bu 1 ou 2 fois par semaine (18 % en mars)

20 % ont bu de 3 à 5 fois par semaine (24 % en mars)

9 % ont bu 6 ou 7 jours par semaine (14 % en mars)

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