Comment reconnaître les signes potentiels de dépression chez un proche? Une question épineuse à laquelle a répondu pour nous Charles Roy, président de l’Association des psychologues du Québec.
La dépression découle souvent d’une perte: celle d’un être cher, d’un boulot, de son environnement social (retraite, télétravail…), d’un aspect de la santé, de sa mobilité ou autre. Il existe toutes sortes de pertes, dont certaines sont spécifiques au processus de vieillissement. Deux indices centraux annoncent une dépression: le manque d’énergie et le manque d’intérêt pour les choses qui intéressent habituellement la personne. Cela s’accompagne souvent d’un manque de concentration. Il y a aussi des degrés: dépression majeure: zéro énergie, zéro intérêt; dépression modérée: on n’arrive plus à faire que quelques heures d’activité dans une journée (un peu de ménage, de lecture…); dépression légère: difficulté à se motiver et légère perte d’énergie.
En cas de dépression sévère, il faut que votre proche voie un médecin pour obtenir de la médication et un psychologue pour entreprendre une thérapie. Dans tous les cas, il doit se reposer et s’autoriser à être «en panne» en sachant que c’est une situation temporaire même si ça semble s’installer pour toujours. Comme pour une jambe cassée ou toute autre maladie, il faut qu’il s’accorde le temps de la convalescence.
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Vos sujets sont toujours intéressants Vous touchez un sujet qui est pertinent après la pandémie. je travaille pour la programme VIEsAGE du CRIUGM en santé mental chez nos ainés.