Une amie est devenue proche aidante pour son mari, atteint de parkinson. Comment peut-elle prendre soin de lui sans y laisser sa santé physique et mentale? Comment puis-je l’aider?
La réponse de la Dre Christine Grou, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec: Les personnes aidantes naturelles ont souvent l’impression qu’elles abandonnent l’autre chaque fois qu’elles s’accordent du temps. Voici quelques pistes de solution:
• On peut expliquer à notre amie qu’elle doit prendre soin d’elle si elle veut pouvoir continuer d’aider l’autre.
• Les aidants naturels manquent souvent de recul. C’est compréhensible, car ils sont immergés dans la situation. Dans ce cas-ci, on pourrait demander à notre amie quel conseil elle nous donnerait si les rôles étaient inversés et qu’elle nous voyait nous essouffler à la tâche.
• On laisse tomber les «tu devrais faire telle chose, tu devrais penser à toi»… On demande plutôt: «Que puis-je faire pour t’aider?
» Et si notre amie n’ose rien demander, on peut lui proposer, par exemple, de faire ses courses, de lui préparer des plats, de tondre le gazon…
• Les aidants naturels ont souvent tendance à s’isoler, parce qu’ils se heurtent à l’incompréhension de leur entourage. On reste donc présente pour notre amie, et on l’écoute, sans juger.
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