Adopter un animal ne remonte pas forcément notre moral

Adopter un animal ne remonte pas forcément notre moral

Par Bel Âge

Crédit photo: Pexels

On a parfois tendance à oublier qu’adopter un animal peut vite devenir un fardeau, surtout durant une période trouble comme celle de la pandémie ou d’une crise économique, révèle une étude menée par Catherine Amiot, professeure de psychologie à l’UQAM.

S’interrogeant sur la croyance populaire selon laquelle posséder un chat, un chien ou un autre petit animal contribue au bien-être psychologique, la chercheuse montréalaise a sondé quelque 2500 Canadiens durant la pandémie de COVID-19.

Loin d’être tranchés, les résultats de son enquête montrent que, généralement, le bien-être psychologique des propriétaires d’animaux domestiques était moins élevé que celui des non-propriétaires.

Au contraire, la présence à la maison d’un ami poilu, à plumes ou à écailles avait plutôt pour effet d’exacerber le stress, particulièrement chez les femmes, les personnes sans emploi et les parents de plusieurs enfants, mentionne la professeure dans son article, publié dans Scientific Reports.

Une exception a néanmoins été constatée avec les chiens, seul animal qui aurait suscité un accroissement du bien-être chez ses maîtres.

Vidéos