On a parfois tendance à oublier qu’adopter un animal peut vite devenir un fardeau, surtout durant une période trouble comme celle de la pandémie ou d’une crise économique, révèle une étude menée par Catherine Amiot, professeure de psychologie à l’UQAM.
S’interrogeant sur la croyance populaire selon laquelle posséder un chat, un chien ou un autre petit animal contribue au bien-être psychologique, la chercheuse montréalaise a sondé quelque 2500 Canadiens durant la pandémie de COVID-19.
Loin d’être tranchés, les résultats de son enquête montrent que, généralement, le bien-être psychologique des propriétaires d’animaux domestiques était moins élevé que celui des non-propriétaires.
Au contraire, la présence à la maison d’un ami poilu, à plumes ou à écailles avait plutôt pour effet d’exacerber le stress, particulièrement chez les femmes, les personnes sans emploi et les parents de plusieurs enfants, mentionne la professeure dans son article, publié dans Scientific Reports.
Une exception a néanmoins été constatée avec les chiens, seul animal qui aurait suscité un accroissement du bien-être chez ses maîtres.
Ça m’apparait assez évident que de croire que le simple fait d’acquérir ou de posséder un animal de compagnie est un remède aux problèmes psychologique, est très surprenant. Comme dans tout, il ne faut pas croire qu’une béquille (l’animal de compagnie) nous guérit d’une jambe cassée (déséquilibre psychologique) mais ça aide à passer au travers de périodes difficiles.
Je vis seule, je possède un chat depuis que je suis toute
jeune, je me vois pas vivre sans un chat.
C’est un bon compagnon, il me suit partout, et il vient
me recevoir à la porte lorsque je sors.
Il est âgé de 12 ans, et certainement que je j’en aurai un
autre le jour où il me quittera. J’appréhende ce jour car je
sais que j’aurai beaucoup de peine.
J’ai essayé deux fois avec un interval de cinq ans à posséder un chat et à chaque foi, au bout d’une semaine, je n’en pouvais plus et je les retournais à la SPA. L’expérience était trop anxiogène pour que je persiste plus longtemps. J’ai été avec des chats et un chien en campagne mais en ville c’est trop accaparent et en appartement, l’animal s’emmerde et fait du dégât partout ou il passe.
J’espère que vos animaux retournés ont pu trouver des foyers aimants pour la vie.