Après nous avoir fait découvrir son amour des petites bêtes dans l’émission Refuge animal, Stéphane Fallu dévoile son côté foodie avec Sur le pouce, dont il anime la sixième saison. On l’a rencontré afin d’en savoir plus sur son expérience comme explorateur culinaire des casse-croûtes et cantines du Québec.
Pour la nouvelle saison de Sur le pouce, vous remplacez Benoît Roberge à titre d’animateur. Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre le flambeau?
Après huit ou neuf ans à travailler avec des animaux, je trouvais ça intéressant d’aller explorer un autre univers. Et Sur le pouce est une émission que j’aimais déjà. Je suis aussi un passionné de bouffe. Alors, passer mes journées à manger et discuter avec des gens, c’était le projet rêvé pour moi !
On ne vous connaissait pourtant pas ce côté foodie!
C’est le fun, de dévoiler un côté de moi que les gens connaissent plus ou moins. Mais je ne suis pas un fin connaisseur : je suis un foodie explorateur et j’aime découvrir de nouveaux plats et de nouvelles saveurs. Pour l’émission, on a visité plein de casse-croûtes inspirés de la cuisine du monde, alors, ça m’a rendu vraiment heureux !
Quels lieux avez-vous visité, et quel souvenir en gardez-vous?
On se rend dans six régions, dont Montréal, les Laurentides et l’Estrie, et chacune a ses particularités. Par exemple, à Lévis, on a visité une magnifique bleuetière qui utilise leurs fruits dans la bière et plusieurs autres plats, alors qu’à Saint-Sauveur, on s’est arrêtés dans un restaurant de style maison canadienne pour manger un smoked meat qui n’a rien à envier à ceux de Montréal. À Tremblant, on a aussi visité un petit casse-croûte végétarien; j’y ai mangé les meilleurs burgers véganes!
J’espère que vous en avez aussi profité pour trouver la meilleure poutine du Québec!
Je pense que je suis encore en quête de la meilleure poutine ! Elles sont tellement différentes : une journée, on visite une friterie belge sur la 117, et le lendemain, on est dans un shack à patates brunes et c’est tout aussi bon. Mais comme je n’ai pas encore goûté à celles de Drummondville et de Victoriaville, je ne peux pas me prononcer. Ce que je peux dire, c’est que la meilleure n’aura pas 25 ingrédients !
L’émission est toutefois plus qu’une histoire de bouffe, n’est-ce pas?
C’est sûr! C’est surtout de super belles rencontres. Je parle à de jeunes entrepreneurs, à des cuisiniers de partout dans le monde, à des gens qui ont tout laissé tomber pour se lancer en restauration, ou encore à d’autres pour qui l’entreprise s’est passée de génération en génération… Et puis, on a beaucoup de fun ensemble! On fait des chansons et des tests à l’aveugle. Je relève même des défis, comme de créer une poutine ou de trancher du smoked meat… ce que suis incapable de faire correctement. Je me suis rendu compte que je ne pourrais jamais travailler en cuisine!
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