L’ex-RBO et globe-trotter se dévoile dans sa biographie Me suivez-vous?, qui vient d’atterrir en librairie… et ici, à travers ses souvenirs de voyage.
1. Une activité sportive
La marche. Je n’ai ni permis de conduire ni voiture. Alors, je marche souvent. Durant la pandémie, j’ai commencé à explorer toutes les ruelles de mon quartier, puis la ville, puis les coins industriels.
2. Un livre coup de cœur
Clémence: encore une fois, de Mario Girard. C’est raconté avec affection, richement illustré. Mon père a 94 ans et il s’est écrié «Clémeeeence!» en voyant la couverture. Dans notre famille, on l’a toujours beaucoup aimée.
3. Sa photo préférée
J’ai un flip phone, donc elle ne provient pas de mon cellulaire. Pour l’émission Partir autrement, j’ai dormi avec des bédouins dans le désert jordanien. Rodolphe, l’assistant-réalisateur, a croqué ce moment
où une chamelle très curieuse s’est approchée de moi. J’adore loger chez l’habitant. Au fil de mes voyages, j’ai réalisé que, même si on a toutes sortes de différences, on a tous beaucoup en commun.
4. Son endroit préféré au Québec
Grâce à ma participation à La petite séduction, j’ai développé un rapport particulier avec Percé et L’Anse-à-Beaufils. Un artiste avait créé un moulin à prières tibétains, on a survolé le rocher et l’île Bonaventure en ultraléger et j’ai pêché le homard.
5. Un plat favori
La soupe mohinga, un plat birman à base de poisson et nouilles de riz, très pimenté. Comme ça se mange souvent le matin, ça remplaçait mon café! Ça te remonte le «Canayen»!
6. Un objet fétiche
Je dirais une coupe Stanley miniature, reçue en 1993. Je partais pour le Tibet et le Canadien s’en allait en finale. Mes amis me l’avaient confiée pour que je fasse ma propre parade en cas de victoire. Ce que j’ai fait à Kunming, en chantant «Na, na, na, eh, ganbei [qui veut dire cul sec en mandarin]» et en buvant des shooters avec des gens.
7. Une destination marquante
Je n’ai jamais autant ri qu’en Équateur, à La vie est un sport dangereux, animée par Annie Pelletier, avec Marie-Lise Pilote et François Pérusse. J’ai été initié comme guerrier shuar, j’ai marché dans la jungle en pagne, j’ai sniffé du tabac!
8. Un souvenir précieux
Au Tibet, en 1994. C’était l’hiver, saison plus que morte pour le tourisme. Il était tombé près d’un mètre de neige, et je devais retourner au Népal. J’ai embauché des sherpas et parcouru 35 km avec mes espadrilles enveloppées de Ziploc! Je me suis mis en danger, mais ça a été merveilleux.
9. Un lieu ressourçant
Chez moi, couché sur mon tapis de fakir à regarder le plafond.
10. Une personnalité inspirante
Boucar Diouf, un gars immensément brillant, attachant, rassembleur, un philosophe dont mon père est aussi un grand fan.
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