Le comédien et humoriste planche sur son prochain spectacle, qui alliera son intérêt pour le journalisme et la santé.
Sa photo préférée dans son cellulaire?
Celle de mes trois enfants pas encore trop ados, excités et heureux de faire une surprise à leur maman [Édith Cochrane] sur le plateau des Enfants de la télé.
Un coup de cœur culturel?
Récemment, le film Poor Things, pour le jeu d’Emma Stone, la facture tellement originale et la cinématographie très forte.
Un rêve?
Ouvrir une boulangerie communautaire, mais ça va rester à l’état de rêve encore longtemps, parce que je ne serais plus un père à la maison, mais un prisonnier d’une entreprise très exigeante. J’y offrirais du pain de qualité, fermenté, nutritif, à très faible coût. Un projet pour mes 70 ans!
Son endroit préféré au Québec?
Le Bas-du-Fleuve, où je passais mes étés, jeune. La beauté des couchers de soleil, l’air… C’est là que je me sens le mieux.
Son sport de prédilection?
Le hockey, depuis toujours. En première année atome, j’étais le premier compteur de la ligue de Sainte-Foy. J’ai vécu de grandes émotions avec ce sport. J’y joue d’ailleurs encore aujourd’hui.
Un objet précieux
Les livres de naissance de mes enfants, avec leurs petits bonnets, leur histoire à chacun, des photos de l’accouchement.
Un souvenir précieux
C’est cliché, mais la naissance de mes quatre enfants, dont je me souviens précisément. La vie côtoie la mort.
Un lieu où se ressourcer?
Ma blonde et moi, on vient de s’acheter une vieille maison décrépite en Estrie. Sur le terrain, il y a une rivière et à 20 pieds de là, un étang dans lequel il y a des poissons, des loutres, une tortue serpentine. Il est plein de vie, mais ça ne paraît pas! Comme si le yin et le yang se côtoyaient. Cette vue m’apaise terriblement.
Un plat préféré?
Quand je cuisine pour moi, c’est très souvent végétalien, alors je dirais un cari de lentilles accompagné de mon pain au curcuma, gingembre, huile d’olive et purée de courge, mon préféré.
Un voyage marquant?
Après mon bac en droit, j’ai fait le tour de la France seul avec mon sac à dos. Un soir, j’ai eu une vision très forte de ce que je voulais faire de ma vie, et ce n’était pas avocat, mais artiste. À mon premier jour dans un cabinet d’avocat, j’ai eu un vertige intense. J’y suis resté six mois pour terminer le stage, mais j’ai quitté après pour faire des auditions et je suis entré à l’École nationale de théâtre.
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