Amitié qui ne meurt pas
Ma grande amie habitait à Vankleek Hill, en Ontario, et elle avait dans son jardin un superbe «catalpa», arbre majestueux qui fleurit durant l’été. J’ai ramassé à l’automne les «haricots» où se logent les graines. Je les ai plantés dans cinq grands contenants. Cela a pris un peu de temps (même ma mère s’en occupait) et nous avons finalement récolté trois arbres. J’en ai planté un devant la façade de ma maison. Il mesure plus ou moins 30 pieds maintenant et a même fleuri une fois. Depuis ce temps, mon amie Ingrid est décédée et c’est avec un pincement au cœur que je regarde chaque jour cet arbre si magnifique tout comme elle!
Hélène Perron, Pointe-Claire
Sauvetage
Un frêne encore jeune promettait de devenir fort et vigoureux. Mais il poussait sous une ligne électrique qui, un jour, lui barrerait le passage et le meurtrirait. J’ai choisi de le transplanter près de ma maison où rien ne le menacerait. La transplantation lui fut douloureuse, et je crus avoir mal agi. Mais, arrosé trois 3 par jour pendant 30 jours, il retrouva sa vigueur et son feuillage luisant. Au trentième jour, le frêne avait adopté son nouveau territoire. Sauvetage réussi! Chaque jour, il m’en remercie.
Albert Dallard, Québec
Je n’ai pas le pouce vert
Chaque plante que je rêve de garder commence à mourir dès qu’elle entre chez nous! Tout n’est pas propice à la vie; l’arrosage, l’emplacement, l’éclairage, le rempotage, rien ne va. Ma nouvelle plante n’est plus, et je recommence. Nouvel essai! J’ai fait de la lecture, ça devrait être la bonne plante pour moi: le poinsettia. Je sais quoi faire: tailler ma plante en février, la laisser dormir en l’arrosant chaque semaine. Enfin, l’été venu, je la remets en terre, plein soleil, l’engraisse et ouf, l’espoir renaît, beau et gros feuillage (ma belle-sœur qui s’y connait en fleurs reconnaît la feuille mais ne trouve pas le nom… je jubile. Moi, je m’y connais!) En septembre, je rentre ma plante, lui fais une tente nocturne pour 14 heures de noirceur par jour. À la mi-novembre, je sors mon poinsettia à l’air libre et, miracle: j’ai réussi à avoir une feuille lignée de rouge. Noël passe. Quelques années passent et je recommence. Je refais les mêmes choses depuis trois ans. Miracle: j’ai 18 fleurs et je suis comblée. Cette année, j’ai eu 7 fleurs. Mon plan vieillit, mais il vit. Et mon mari de me dire: «Ma chérie, tu n’as pas le pouce vert, mais tu as le pouce rouge!»
Lucille Bédard Picard
Les pivoines de ma grand-mère
Reçues en héritage, je les cultive passionnément. À tous les mois de juin – c’est devenu une tradition –, je fais une «Journée Pivoines Yvonne» où mes amies les cueillent pour mon plus grand bonheur. De les voir sourire et repartir avec leur bouquet, c’est ma plus grande fierté horticole. Si j’ai le pouce vert, c’est grâce à ma chère grand-mère Yvonne, qui m’a légué cet amour pour le jardinage et le plaisir du partage.
Nicole Bibeau, Pierreville
Anthurium et broméliade
Il est vrai que mes fleurs sont belles et en santé. Je suis particulièrement fière de mon anthurium et de ma broméliade rose, de deuxième génération, que j’ai réussi à faire éclore. Sa fleur est époustouflante.
Monique Lambert
Microjardin
Après plusieurs années sans faire de jardin, j’ai décidé de recommencer il y a trois ans, mais à une petite échelle: il mesurait 48 po x 48 po! J’avais 6 plants de tomates raisins. La récolte a été si bonne que mes tomates ont continué à mûrir dans la maison jusqu’à la fin novembre. J’ai préparé plusieurs pots de confiture et de salsa!
Nancy Roy, Saint-Henri-de-Lévis
Passe-temps important
Avec mon mari, j’ai jardiné pendant 15 ans aux potagers communautaires de Repentigny. Que du plaisir! À l’aube de mes 87 ans, je jardine maintenant dans mon salon. Cette année, j’ai fait des semis de tagètes. Je les ai vus sortir de terre et grandir de jour en jour. Après un mois de soin, les fleurs sont apparues. J’aurai un balcon fleuri tout l’été!
Suzanne David, Repentigny
Mes princesses
Avec modestie, je crois que j’ai le pouce vert. J’adore les plantes. Ma plus belle réussite: ma Sansevieria, communément appelée «langue de belle-mère», que j’ai réussi à faire fleurir.
Andrée Beaudry
Un pouce vert en héritage
Depuis mon enfance, ma grand-mère m’inspire en cultivant plusieurs variétés de plantes et de fleurs. Lors de nos nombreuses conversations téléphoniques, elle partageait ses connaissances et ses conseils d’horticulture avec moi. Ma grand-mère nous a malheureusement quittés cette année. Elle m’a légué une magnifique plante, que je chéris avec l’espoir de la rendre fière là-haut.
Benoit [N.D.L.R. Benoit est de la génération Y. L’équipe de Bel âge est ravie de l’accueillir dans sa communauté!]
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